Faites votre choix parmi les 20 romans en lice !
''Mona semblait aussi vieille que la Hollande, sa jeunesse avait quelque chose de la grisaille définitive et mortelle de tout ce qui est éternel, et elle semblait surgir du fond des âges, être née aux origines de cette eau, de cet air, de cette odeur subtile et saumâtre dans laquelle baignait le couchant. Je mis son bras sur le mien mais sa main ne l'enserrait pas ; actuellement sa main ne pouvait rien enserrer. Nous nous assîmes à nouveau. Le vent du soir souleva sa courte chevelure, découvrant encore davantage son front dégagé [...]. Elle porta inopinément les yeux sur moi, fixa un instant les miens, puis, sans un mot détourna son regard vers les eaux. Je me rappelai les tremblements de son corps, quelques minutes auparavant, et passai mon bras sur ses épaules, mais, à l'instant, je me sentis ridicule, comme si tous ces gestes galants étaient déplacés et disproportionnés. Je retirai alors imperceptiblement mon bras''. Le jour de sa rencontre avec Mona, le narrateur sait-il qu'il ne verra sans doute jamais les Rembrandt dont il a tant rêvé ? Dans ce récit court et noir, Mallea nous donne une nouvelle fois rendez-vous avec ses personnages si brillamment obscurs.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Faites votre choix parmi les 20 romans en lice !
Tentez vite votre chance pour gagner l'une des 15 bandes dessinées sélectionnées par le jury
Une interview des auteurs, un défi écriture et des livres à gagner !
Propriétaire d'une maison à Brooklyn héritée de son arrière grand-père, esclave enfui à New York, Eve Melville découvre la maison peinte en noir...