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Les raisons de la colère

Couverture du livre « Les raisons de la colère » de  aux éditions Ker Editions
Résumé:

Découvrez la version numérique de la revue littéraire belge Marginales L'évidence est là, aveuglante. Le constat d'échec d'une civilisation, ou qui se prétend telle, qui avait cru mettre dans le mille, ou plutôt les milliards, en misant tout sur l'économie, très mal nommée au demeurant,... Voir plus

Découvrez la version numérique de la revue littéraire belge Marginales L'évidence est là, aveuglante. Le constat d'échec d'une civilisation, ou qui se prétend telle, qui avait cru mettre dans le mille, ou plutôt les milliards, en misant tout sur l'économie, très mal nommée au demeurant, puisqu'il s'agit plutôt de la prodigalité. Prodigalité des ressources, des valorisations, des exploitations, des aliénations. Tout ramené au niveau du produit, du niveau zéro du matérialisme. La lutte contre le matérialisme dialectique, l'illusion d'y avoir mis fin, a produit un enfoncement plus abyssal encore dans le matériel, même humain, une immersion absolue dans l'illusion de la rentabilité. Et quelle illusion! Il faut revoir les condamnations des régimes qui, avant l'année 89 du XXe siècle, apparaissaient comme le comble de l'asservissement : le péril venait de l'Est, il menaçait nos sacrosaintes démocraties, considérées comme les meilleurs régimes pensables, autoproclamées sans concurrence sérieuse, susceptibles de nous mener triomphalement vers la fin de l'histoire, cet idéal appelé de tous les voeux, du moins de ceux qui en étaient les bénéficiaires. Et il est vrai que le cauchemar d'une époque inaugurée à Sarajevo et conclue dans un Berlin laissé à l'état de ruine trois décennies plus tard a ouvert des perspectives aussi féériques que les contes occidentaux hollywoodisés par Walt Disney qui allaient forger les imaginaires des enfants du baby-boom. Des nouvelles inspirées par la thématique à des écrivains comme Jean-Baptiste Baronian, Evelyne Heuffel, Luc Dellisse, Bernard Dan, et pour la première fois, des extraits des « Calepins » de Jean-Pol Baras À PROPOS DE LA REVUE Marginales est une revue belge fondée en 1945 par Albert Ayguesparse, un grand de la littérature belge, poète du réalisme social, romancier (citons notamment Simon-la-Bonté paru en 1965 chez Calmann-Lévy), écrivain engagé entre les deux guerres (proche notamment de Charles Plisnier), fondateur du Front de littérature de gauche (1934-1935). Comment douter, avec un tel fondateur, que Marginales se soit dès l'origine affirmé comme la voix de la littérature belge dans le concert social, la parole d'un esprit collectif qui est le fondement de toute revue littéraire, et particulièrement celle-ci, ce qui l'a conduite à s'ouvrir à des courants très divers et à donner aux auteurs belges la tribune qui leur manquait. Marginales, c'est d'abord 229 numéros jusqu'à son arrêt en 1991. C'est ensuite sept ans d'interruption et puis la renaissance en 1998 avec le n°230, sorti en pleine affaire Dutroux, dont l'évasion manquée avait bouleversé la Belgique et fourni son premier thème à la revue nouvelle formule. Marginales reprit ainsi son chemin par une publication régulière de 4 numéros par an. En septembre 2015, deux nouveaux numéros de la revue littéraire sont disponibles... « Enfants non admis » et « Les raisons de la colère ». LES AUTEURS Thomas Deprijck, Bernard Dan, Daniel Simon, Jean-Baptiste Baronian, Kenan Görgün, Claude Javeau, Jack Keguenne, Huguette de Broqueville, Maria Dulce Kugler, Yves Wellens, Isabelle Wery, Franck Pierobon, Françoise Pirart, Paul Emond, Pascal Vrebos et Jean-Pol Baras.

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