Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
« La réception critique des Racines du ciel revient sans cesse à la fois sur la confusion et sur la puissance qui se dégagent d'un récit "symphonique". Tous les critiques de l'époque reviennent sur le caractère touffu du récit et la lourdeur du style. Cependant, il obtient le prix Goncourt au premier tour. C'est une consécration à laquelle tient Romain Gary, cet écrivain venu d'ailleurs, dont la mère rêvait pour lui du prix Nobel. Ce prix avait de quoi réjouir Gary, qui constate avec bonheur que la presse fait sa une d'un roman, et non plus de la triste réalité : en 1956, les journaux résonnent des événements d'Algérie, des décolonisations en marche, dans la douleur parfois, de la nationalisation du canal de Suez et de la crise internationale qui s'ensuivit, de l'échec de la révolution hongroise... Ce qui enchante Gary, c'est de voir que le monde peut s'intéresser à une fiction. [...] Puissance du récit, épopée africaine, saveur humaine, le livre a su retenir l'attention parce qu'il soulève des questions de son temps. La réception du roman montre aussi à quel point ce roman touffu a pu déstabiliser et déranger la critique comme bien des lecteurs. Cette lecture va tenter d'en restituer la richesse et l'impertinence. » Firyel Abdeljaouad.
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