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Les premiers congés payés ; les délices de 36

Couverture du livre « Les premiers congés payés ; les délices de 36 » de Nicolas Rey aux éditions Steinkis
  • Date de parution :
  • Editeur : Steinkis
  • EAN : 9782368460214
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Les premiers congés payés Les délices de 36 Juin 1936 : Jean, Bernadette et leur fils Marius, 15 ans, partent en train pour Deauville. Même dans les rêves les plus fous, personne n'aurait jamais osé imaginer une telle chose : partir. S'en aller. Avoir le droit de vivre, enfin. Mais qu'y a-t-il... Voir plus

Les premiers congés payés Les délices de 36 Juin 1936 : Jean, Bernadette et leur fils Marius, 15 ans, partent en train pour Deauville. Même dans les rêves les plus fous, personne n'aurait jamais osé imaginer une telle chose : partir. S'en aller. Avoir le droit de vivre, enfin. Mais qu'y a-t-il derrière ces rêves ? Dès la première semaine de ses congés payés, la France est coupée en deux. Comme elle l'a toujours été. Comme elle le sera toujours. Dans cette fiction jubilatoire, Nicolas Rey reconstitue au gré de son imagination les premières vacances de ses aïeux. Incipit (n. masc.) Premiers mots d'un texte. Ceux par lesquels l'auteur et le lecteur se rencontrent... pour la première fois. Cette collection propose à de grands écrivains de redonner vie à une première fois historique et d'en faire un objet littéraire personnel.

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Avis (2)

  • La collection Incipit lancée par les éditions prisma est inégale. Pour un très bon livre (Spiridon superstar de Philippe Jaenada, deux un peu en-dessous : L'ancien régime de François Bégaudeau et Deux-pièces d'Éliette Abécassis), un, Les délices du 36, qui me déçoit par sa platitude. Voilà,...
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    La collection Incipit lancée par les éditions prisma est inégale. Pour un très bon livre (Spiridon superstar de Philippe Jaenada, deux un peu en-dessous : L'ancien régime de François Bégaudeau et Deux-pièces d'Éliette Abécassis), un, Les délices du 36, qui me déçoit par sa platitude. Voilà, c'est exactement le mot qui résume ma lecture : platitude. Tant dans l'écriture qui ne fait pas ressortir d'émotions (sauf peut-être la dernière partie, épistolaire, mais je ne suis pas amateur du genre) que dans les personnages. Ils sont pâles, inodores et sans saveur. Et puis, on ne ressent rien de l'euphorie des congés de 36 dans ce court -heureusement- roman. Tout tourne autour de Marius et d'Emma et de leurs amours adolescentes angoissées. Quasiment rien n'est en rapport avec l'époque, je me suis même plusieurs fois demandé si le romancier ne faisait pas un bond en avant pour raconter l'histoire des arrière-petits-enfants de Jean et Bernadette. C'est un peu gênant de se poser une telle question à plusieurs reprises, surtout lorsque le livre doit parler des premières semaines de vacances payées de 36 ! La même histoire avec les mêmes protagonistes aurait pu être transférée à n'importe quelle époque sans que le lecteur y gagne ou y perde quelque chose. Nicolas Rey passe totalement à côté de son sujet. En fait, je réfléchis en écrivant et me dis que les deux jeunes gens sont des personnages très actuels, absolument pas du siècle précédent, leurs amours sont tristes, ils ont peur du lendemain, ils ne savent pas profiter du moment présent, tout est très actuel et plutôt en accord avec la société de 2016 où l'innocence et la spontanéité sont perdues. Supposez qu'on change les lettres de la seconde partie par des textos, et hop, le tour st joué, on place cette histoire en 2016. Histoire interchangeable. Ou alors, c'est le conflit imminent qui les mine, Marius à 16 ans et bientôt mobilisable, mais aucune insinuation de l'auteur, aucun mot, rien, nada.

    Et puis, pour ma première lecture de l'auteur, je dois dire que je suis déçu. J'ai l'impression d'entendre une de ses chroniques radio -à l'époque où j'écoutais la radio-, et ce que je pouvais ne pas aimer dedans, eh bien je le retrouve là. Une certaine facilité dans les effets de style, un travail bâclé et décevant. Il y a aussi cette désagréable sensation que Nicolas Rey place dans ses textes des références, des allusions que je ne comprends pas, n'évoluant pas dans son milieu et ne m'intéressant pas aux cancans parisiano-parisiens, ni aux autres non plus. Je sens bien que je passe à côté de certains trucs, et franchement, ça m'agace, comme m'agace ce bouquin.

    Pénélope Bagieu signe la couverture, c'est ce qu'il y a de mieux dans le livre.

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  • Bon pour commencer, il faut que j'avoue que je suis habituellement totalement hermétique à l'écriture de Nicolas Rey, je ne sais pas pourquoi mais ça ne passe pas. C'est comme ça , on ne peut pas apprécier l'écriture de tout le monde. C'est donc tout naturellement que j'ai gardé celui là à lire...
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    Bon pour commencer, il faut que j'avoue que je suis habituellement totalement hermétique à l'écriture de Nicolas Rey, je ne sais pas pourquoi mais ça ne passe pas. C'est comme ça , on ne peut pas apprécier l'écriture de tout le monde. C'est donc tout naturellement que j'ai gardé celui là à lire en dernier dans la collection Incepit. Mais, d'autre part, comme j'ai aimé tout les autres de cette collection vraiment réussie , je me suis aussi dit que peut être que j'aurai alors une bonne surprise.

    Ici, l'auteur nous propose de vivre les premières congés payées en 1936, avec comme toile de fond la mer et une histoire d'amour improbable entre un prolétaire et une bourgeoise. C'est grace à eux , nos aïeux que nous avons le droit au repos, aux vacances . Ce fut une véritable révolution, des droits qui se sont obtenus à force de ténacité et de conviction. C'est aussi le Front Populaire. Marius aime Emma et Emma aime Marius , mais on le sait les amours de vacances restent souvent en vacances et peinent à survivre au retour. Alors que va -t-il advenir de celui là ? C'était aussi très intéressant de voir comment la France était coupée en deux et comment finalement cela n'a guère changé. Il y a toujours des français qui restent sur le carreau et ne partent pas, certains n'ont jamais vu la mer. Il est marrant (ou pas d'ailleurs) de voir que les bourgeois étaient dérangés, réticents et voyaient d'un mauvais oeil l'arrivée sur les plages des ouvriers, ça aussi dans une certaine mesure ça n'a pas changé, les bourgeois n'aiment pas qu'on marche sur leur plate-bande.

    Un avis positif, je l'ai lu sans m'ennnuyer et sans difficulté et pour une fois j'ai apprécié la plume de l'auteur car il y a de l'humour mais aussi un peu d'acidité qui n'est pas pour me déplaire. Je dis donc un grand oui à ce court roman sur les premières congés payées , qui , rappelons le n'étaient que de deux semaines.

    VERDICT

    Idéal avant de partir en vacances afin de mieux connaître le contexte social et politique qui entoure l'avènement des premières congés payées. Instructif mais pas que. A lire sans réserve

    https://revezlivres.wordpress.com/2016/06/25/les-delices-de-36-nicolas-rey/

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