Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
" Mon père est encombrant ", découvre Clindor, jeune homme dont le père ne cesse de jouer au copain. Mais les pères encombrants existent sous de multiples formes. En s'appuyant sur l'histoire, nous nous défaisons de l'image du père de la mythologie freudienne avec les cas d'Amile, orphelin de mère, et de Palmire.
Quintilien est confronté à un père qui se dérobe à la manière de celui du romancier Modiano, ou du héros de Il Bidone, de Fellini. Sémélé est sous le regard omniprésent d'un père qui, sans le montrer, règne dans la maison comme le pater familias que l'on devine dans la peinture de Vermeer. Le coup de pistolet tiré sur Jules Verne par son neveu, ainsi que les frasques de son fils qui le conduiront à le faire interner, montrent comment un romancier célèbre pour ses récits destinés aux adolescents peut être un père encombrant par sa défaillance.
Tullia, au décès de son père, devient l'image idolâtrée par sa mère, à la façon de Lasthénie de Ferjol, héroïne de Barbey d'Aurevilly. En prison, le père d'Uranie apparaît une canaille, tel Marius dans la trilogie de Pagnol.
La paternité relève de l'énigme, c'est quand elle se fige, comme dans les cas et les oeuvres présentés, qu'elle devient encombrante. Sigmund Freud n'en est pas absout dans les étranges relations avec sa fille Anna.
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