Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Les nouveaux monstres 1978-2014

Couverture du livre « Les nouveaux monstres 1978-2014 » de Simonetta Greggio aux éditions Stock
  • Date de parution :
  • Editeur : Stock
  • EAN : 9782234074170
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

En Italie, la ligne la plus droite entre deux points est l'arabesque. Il faudra un jour étudier l'importance du baroque sur le peuple italien, comme le disait Ennio Flaiano. La criminalité s'y décline en trois composantes : attentats et massacres à des fins politiques, corruption transversale à... Voir plus

En Italie, la ligne la plus droite entre deux points est l'arabesque. Il faudra un jour étudier l'importance du baroque sur le peuple italien, comme le disait Ennio Flaiano. La criminalité s'y décline en trois composantes : attentats et massacres à des fins politiques, corruption transversale à tous les niveaux, différentes mafias. Qui a tiré les ficelles ? La réalité est complexe, insaisissable, perverse. À travers la relation entre don Saverio, jésuite, héritier de la lignée Valfonda, et sa petite-nièce Aria, journaliste d'investigation à laquelle il confie ses secrets, ce roman raconte la fin de la dolce vita, l'implosion de la Démocratie chrétienne et du parti communiste et la montée en puissance du berlusconisme sur fond de mafia, d'argent sale et d'affaires troubles au Vatican. Mais aussi la merveille de cette terre où l'on sait encore sourire, sa beauté, ses héros au quotidien. Dans cette Italie sublime et tragique Silvio Berlusconi a débarqué sur la scène politique comme surviennent les grandes pestes. Jugé inéligible en 2014, le vieux caïman n'est pas mort. Faisant suite au très remarqué Dolce Vita 1959-1979, Simonetta Greggio signe avec ces Nouveaux Monstres le roman de l'Italie des trente-cinq dernières années.

Donner votre avis

Articles (1)

  • Autour d'un sujet avec Simonetta Greggio
    Autour d'un sujet avec Simonetta Greggio

    Faisant suite au très remarqué Dolce Vita 1959-1979, Simonetta Greggio signe avec ces Nouveaux Monstres 1978-2014, le roman de l’Italie des trente-cinq dernières années.

Avis (5)

  • Suite de Dolce Vita 1959-1979, les Nouveaux monstres abordent les années de plomb, le poids de la mafia, l'emprise de Berlusconi sur les affaires et la politique.
    Le prince Malo est mort et son demi-frère, le père Saverio a hérité de sa fortune et de l'affectation d'Aria, sa nièce, journaliste...
    Voir plus

    Suite de Dolce Vita 1959-1979, les Nouveaux monstres abordent les années de plomb, le poids de la mafia, l'emprise de Berlusconi sur les affaires et la politique.
    Le prince Malo est mort et son demi-frère, le père Saverio a hérité de sa fortune et de l'affectation d'Aria, sa nièce, journaliste d'investigation qui, en plus de s'interroger sur la corruption, aimerait connaître ses origines, sa propre histoire.
    Si cet opus est moins axé sur le romanesque (la quête de vérité d'Aria, la nostalgie de don Saverio ne sont qu'un prétexte), le livre n'en est pas moins intéressant puisqu'il aborde (courageusement) tous les non-dits de l'Italie au travers de la correspondance d'Aria et de son oncle, des articles qu'elle fait paraître dans un journal indépendant et qui la mettent en danger.
    C'est tout le système politique et social italien et un pays au bord du chaos que Simonetta Greggio dénonce : les ramifications entre gouvernement, justice et Camorra (comment Berlusconi a-t-il pu bénéficier d'autant de non-lieux sans l'appui évident de la loge P2, des mafieux), le rôle des Brigades Rouges, le pouvoir financier du Vatican. Trois mille attentats ont secoué l'Italie en 1978 et 1979 : assassinats de magistrats ou de témoins, bombes, enlèvements...S'ajoute le pillage organisé de la bibliothèque Girolamini de Naples (clic), l'histoire du "monstre de Florence" (clic)...
    C'est réellement instructif et passionnant, sans concessions (que de noms cités !), ça n'est jamais long ni morbide, bref, c'est réussi !

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Chronique de la rentrée.. Livre en intégralité ( ou presque)


    Chouette histoire que celle d’Aria et du Padre Saverio, qui se révèle être l’oncle de la première..
    A travers les courriers échangés entre les deux protagonistes déjà cités, on découvre une belle histoire de famille italienne...
    Voir plus

    Chronique de la rentrée.. Livre en intégralité ( ou presque)


    Chouette histoire que celle d’Aria et du Padre Saverio, qui se révèle être l’oncle de la première..
    A travers les courriers échangés entre les deux protagonistes déjà cités, on découvre une belle histoire de famille italienne qui démarre dans l’Italie des années 70.

    A mots couverts, on en apprend également davantage sur les liens mafieux, sur le Berlusconisme et les règlements de comptes ‘’ à l’italienne’’.

    Je ne peux pas vous en dire davantage… je reste bloquée.. Si j’ai envie de connaître la suite des aventures d’Aria, de Saverio et des autres personnages, je reste néanmoins hermétique à l’histoire italienne avec un grand H.
    A ma décharge j’avoue ne pas la connaître plus que ça, cette Histoire, et je m’y perds..
    Le livre traite de faits réels majoritairement politiques concernant l’Italie depuis la fin des 70’s, avec quelques incursions plus anciennes encore, pour resituer l’action..
    A ma décharge.. c’est une époque que je ne connais pas, et pour cause.. je n’étais pas née.
    Difficile donc d’en estimer les subtilités et d’en apprécier la valeur, au travers des écrits journalistiques d’Aria, et des correspondances avec un vieil homme d’église qui semble envisager la défroque, car ayant un penchant pour les hommes.

    Cependant, j’apprécie l’écriture de l’auteur. Si je me perds dans les digressions historiques, je suis néanmoins accrochée à l’histoire, au ‘’roman’’.. aux secrets, et aux non-dits que l’on subodore tout au long de la lecture..

    Je tacherai donc de le finir… pour enfin savoir vraiment ce qui s’est passé dans cette demeure toscane à la toute fin de l’année 78, et je ne peux que vous encourager à le lire par vous-même.. pour vous faire votre propre opinion…

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Avis de la page 100

    Je lis avec une certaine fascination cette histoire contemporaine de l'Italie, de l'assassinat d'Aldo Moro par les Brigades rouges, à l'élection récente de Matteo Renzi à la tête du Conseil. Les liens sulfureux du pouvoir politique et de la mafia y sont décortiqués, les...
    Voir plus

    Avis de la page 100

    Je lis avec une certaine fascination cette histoire contemporaine de l'Italie, de l'assassinat d'Aldo Moro par les Brigades rouges, à l'élection récente de Matteo Renzi à la tête du Conseil. Les liens sulfureux du pouvoir politique et de la mafia y sont décortiqués, les berlusconistes en tout premier lieu. Par contre, je peine un peu à m'interésser aux protagonistes, le prêtre Saverio, bâtard héritant de la forture des Valfonda, et sa petite-niece Aria, journaliste d'investigation, mais je reste séduit par le ton et le souffle de Simonetta Greggio.

    thumb_up J'aime comment Réagir (1)
    • Olivier Pirou le 19/08/2014 à 17h58

      Chronique "Les nouveaux monstres : 1978 - 2014"
      Simonetta Greggio nous met d'emblée en garde : "de la chronique italienne et des faits rapportés, tout est ici malheureusement vrai" et, à la réflexion, cela fait un peu froid dans le dos... De 1978, date de l'assassinat par les Brigades Rouges d'Aldo Moro, alors Président de Démocratie Chrétienne, jusqu' à l'élection à la présidence du Conseil de Matteo Renzi, en passant par l'assassinat des juges Falcone et Borsellino, il y a de quoi s'indigner. Surtout quand on sort à peine de vingt ans de berlusconisme débridé. Et Aria, jeune journaliste d'investigation effervescente et idéaliste, démêle pour nous les liens sulfureux tissés entre les politiques, les institutions, le capital privé, la Mafia. L'église, même, n'est pas totalement épargnée, elle qui "a toujours su gagner en pouvoir ce qu'elle perdait en transparence". 

      Tout en prenant soin de ne pas sombrer dans un manichéisme trop simpliste, l'auteure retrace d'un style enlevé et énergique, ces quelques quarante dernières années de cette Grande Histoire. Tellement bien, d'ailleurs, qu'elle a tendance à occulter la petite histoire, celle d'Aria, de ses parents, de son oncle, le prêtre Saverio. Avec, en filigrane, le thème du triangle amoureux, cher à Simonetta Greggio.  Car de l'amour, il y en a beaucoup dans ce récit. D'abord et avant tout pour l'Italie, pour sa beauté, son cinéma, son énergie, ses hommes, ses femmes. Des nouveaux monstres, qui comme "Dolce Vita 1959 - 1979", devraient conquérir un large public à la rentrée.

      thumb_up J'aime
    • Vous souhaitez réagir ? Identifiez-vous ou rejoignez la communauté de lecteurs.com
  • Avis à la page 100

    Avec "Les nouveaux monstres 1978-2014" nous ne sommes pas en terre inconnue.Il y a quatre ans avec "Dolce Vita 1959-1979" Simonetta Greggio nous avait plongé dans une introspection de l'Italie contemporaine avec ses violences, contradictions et drames qui sont devenus...
    Voir plus

    Avis à la page 100

    Avec "Les nouveaux monstres 1978-2014" nous ne sommes pas en terre inconnue.Il y a quatre ans avec "Dolce Vita 1959-1979" Simonetta Greggio nous avait plongé dans une introspection de l'Italie contemporaine avec ses violences, contradictions et drames qui sont devenus autant de traumas pour un peuple manipulé. Ce second volume dans ses cent premières pages recrée immédiatement ce lien avec le lecteur en lui ouvrant les portes à la fois de la petite histoire, fil-rouge du récit et de la grande, tragique et toujours froidement analysée. Rien ne peut faire lâcher ce roman d'amour car s'en est un. Aucun doute sur le fait que Simonetta Greggio va encore nous faire aimer l'Italie et ses héros dans le sang et les larmes. Déjà passionnant.

    thumb_up J'aime comment Réagir (1)
    • SIMMARANO le 21/08/2014 à 16h48

      Il faut beaucoup aimer l’Italie pour écrire son histoire contemporaine car il y a quelque chose de pourri dans ce royaume qui a vu les artistes les plus sensibles et les plus talentueux en faire le portrait. Simonetta Greggio depuis sa « Dolce Vita 1959-1979 » semble décidée à parler comme le ferait un repenti dans le cadre de la loi anti-mafia. Sauf qu’elle n’est pas une criminelle mais bien une victime de cette Italie malade de ses monstres. Ces derniers ont peu à voir avec les Vittorio Gassman et Ugo Tognazzi du film de Dino Risi, mais plus avec ces hommes politiques corrompus qui ont gangréné l’Etat, la République et ainsi la Démocratie par leurs rapports avec la Mafia et les services secrets étrangers dans le seul but d’assoir un pouvoir dérisoire entaché du sang de ceux qui ont voulu résister ou appliquer la justice.
      Loin du document rébarbatif qu’aurait pu être cette rétrospective d’attentats et d’assassinats, le roman de Simonetta Greggio est un subtil dialogue entre la petite et la grande histoire. A l’heure du mail et des textos, à une superbe relation épistolaire entre un prêtre jésuite tout en mystère et une jeune journaliste avide de vérité font écho des retours dans l’histoire qui nous ramènent aux pires moments d’une Italie traumatisée. Aldo Moro abandonné par la Démocratie Chrétienne puis abattu par les Brigades Rouges, le Général Dalla Chiesa puis les juges Falcone et Borsellino assassinés avec une rare violence sous le regard complice, trop évidemment complice d’une classe politique en déroute, l’Italie n’en finit plus de son enfer magnifiquement observé par son cinéma auquel Simonetta Greggio fait très ouvertement appel ou référence. Tous les évènements au fil du roman sont analysés, « autopsiés » avec une remarquable maîtrise et sans qu’une dérive mélodramatique s’empare du lecteur ou de l’auteur. Des fantômes traversent le récit comme l’inconscient collectif italien : Elle convoque sans qu’ils ne se télescopent Pasolini, Leonardo Sciascia, les Papes contemporains d’un Vatican corrompu, un Divo politique coupable, ô combien, mais qui mourra dans son lit, le grain de beauté d’Ornella Muti…
      Simonetta Greggio écrit ainsi un magnifique roman d’amour pour conjurer le sort d’un peuple hautement manipulé. Sans rien inventer, sans innover. L’histoire de l’Italie est une tragédie. Tout ce qu’elle nous dit, nous le savions déjà, mais peu de romanciers nous l’avaient murmuré de cette manière dans le seul but du devoir de mémoire, nécessaire, indispensable alors même que l’Italie n’est pas guérie. Elle invoque le sourire de Paolo Borsellino, le regard de Giovanni Falcone, la dernière lettre d’Aldo Moro à son épouse et nous partageons à la fois son impuissance, sa colère et surtout son espoir. Un moment rare de lecture.
      J.F.SIMMARANO

      thumb_up J'aime
    • Vous souhaitez réagir ? Identifiez-vous ou rejoignez la communauté de lecteurs.com
  • A ce stade de la lecture, page 100, c’est une plongée politique et culturelle enchanteresse au coeur de l’Italie moderne que je découvre, d’autant plus que je suis fan de ce pays!
    Quatre personnages bien campés donnent un sentiment de chassés croisés intéressant. Toutefois, l’histoire...
    Voir plus

    A ce stade de la lecture, page 100, c’est une plongée politique et culturelle enchanteresse au coeur de l’Italie moderne que je découvre, d’autant plus que je suis fan de ce pays!
    Quatre personnages bien campés donnent un sentiment de chassés croisés intéressant. Toutefois, l’histoire personnelle et dramatique qui semble se dessiner, n’a rien à voir, ou si peu, avec l’Histoire que l’auteur nous conte sur fond de mafia et de corruption politique.
    S’agit-il d’un roman ou d’un essai historique ? Je ne le comprends pas très bien, le mélange des genres floute l’ensemble de la lecture et on ne sait plus sur quel pied danser. Je vais laisser encore une chance à Simonetta Greggio pour me forger un avis définitif…

    thumb_up J'aime comment Réagir (1)
    • Raphaelle BARTET le 21/08/2014 à 22h37

      C’est une fresque politique de l’Italie contemporaine que nous livre l’auteur dans ce récit à plusieurs voix. La petite histoire, celle d’un secret de famille, se lie à l’Histoire du pays, plus particulièrement celle qui retrace, sur fond de mafia, les dessous de la corruption du pouvoir de Berlusconi. Bien documenté, fourni de détails et de faits réels rapportés, on hésite cependant, au gré de la lecture : de quel genre s’agit-il ? Roman ou essai ? Il est dommage que le récit romancé soit entrecoupé des tragiques faits-divers liés à la mafia des années 80. Les deux ont du mal à se rejoindre et leur point commun ne m’a pas sauté aux yeux. Quel message l’auteur veut-elle faire passer ? Il aurait, à mon sens, fallut choisir son camp et rester ou dans le roman, ou dans le fait politique. . Dommage car la plume est acerbe et j’ai appris beaucoup d’éléments, dont certains m’ont même paru ahurissants, notamment le complot de corruption auquel serait probablement liée l’Eglise.

      Note : 3/5

      thumb_up J'aime
    • Vous souhaitez réagir ? Identifiez-vous ou rejoignez la communauté de lecteurs.com

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.