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Du XVIe au XVIIIe, le moraliste fut la grande figure littéraire des pays de culture d'Europe. Et le français, le plus souvent sa langue. Son objet ? Le sujet humain, à la fois indivisible et partie minime d'un tout, ego singulier et miroir de la société.
Entre littérature et anthropologie, le moraliste est une figure ondoyante à la manière de la « matière aussi changeante et inconnue qu'est l'homme » selon La Rochefoucauld. Le moraliste saisit donc le mouvement des êtres et des choses dans une écriture par fragments qui ne fige ni ne fixe.
De l'Espagne à la Prusse, de Londres à Paris, Louis Van Delft cerne le corpus des auteurs, recense les genres - car volontiers Maximes en France, l'oeuvre du moraliste sera Essai en Angleterre, Manuel en Espagne, ou Opinions en Allemagne - et la diversité des écritures : discours sur l'homme dans l'abstraction de son espèce, ou bien, au contraire, réflexions sur le monde comme théâtre où l'homme ne jouerait que des rôles de composition. Le moraliste déploie un mode de connaissance sans dogmatisme ni certitudes qui mérite qu'aujourd'hui on en fasse l'apologie.
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