Alexandre rend hommage à ce frère, qui l’a terrifié durant toute son enfance. « (…) Je trouvais ça incroyable qu’une chose aussi belle, sauvage et incontrôlable puisse sortir de sa tête"
Les Mistons ne constituent pas un film, mais le quart d'un film illustrant différents aspects de l'enfance et dont les autres sketches restent à tourner1. Cet épisode s'inspire d'une nouvelle de Maurice Pons parue dans le recueil Virginales.
De la lecture des Virginales, et particulièrement des Mistons, je retirais une provision d'images - le mot profusion ne serait pas trop fort - d'une telle précision et naturellement d'une telle beauté, que le désir de « fixer » ce rêve s'imposa immédiatement. Pour moi, apprenti-cinéaste, comme pour Maurice Pons, l'histoire de ces deux amoureux en butte aux persécutions d'une poignée de gamins dépités constituait essentiellement un prétexte à montrer d'une part des enfants en liberté, d'autre part des amoureux impatients.
[.] N'importe qui peut s'improviser cinéaste et un « second film» s'excuse par le précédent créé, mais comment s'excuser d'un premier film et surtout comment ne pas s'en excuser ? Toutefois, si, grâce aux images de Jean Malige, aux phrases de Maurice Pons, à la musique de Maurice Le Roux, à la présence de Gérard Blain, Bernadette Lafont et de cinq enfants nîmois, ma vérité devient un peu votre vérité, alors je récidiverai bientôt et sans trop de honte.
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