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Les migrants, incarner les valeurs humaines ; mondialiser l'hospitalité²

Couverture du livre « Les migrants, incarner les valeurs humaines ; mondialiser l'hospitalité² » de Pierre-Marie Pouget aux éditions Chronique Sociale
Résumé:

Que pensez-vous de cet afflux de migrants, me demande-t-on quelquefois d'un air inquiet. Mes interlocuteurs ont peur de tous ces étrangers qui viennent frapper à la porte de leur pays. Ils défendent leur droit d'être chez eux, de distinguer entre les vrais et les faux migrants. Ils ne veulent... Voir plus

Que pensez-vous de cet afflux de migrants, me demande-t-on quelquefois d'un air inquiet. Mes interlocuteurs ont peur de tous ces étrangers qui viennent frapper à la porte de leur pays. Ils défendent leur droit d'être chez eux, de distinguer entre les vrais et les faux migrants. Ils ne veulent pas se laisser envahir. Comment répliquer à ces vues simplistes, répandues et entretenues par l'idéologie dominante des États-Unis, du Canada, des Pays de l'Union européenne, de la Suisse... ?
La première partie décrit le phénomène actuel des migrations dans le monde, qu'il lie à la mondialisation des sciences, des techniques, de l'économie et, forcément, des relations entre les humains. Cette présentation est accompagnée de remarques sur les droits humains trop souvent bafoués.
La deuxième partie médite sur la profondeur éthique de l'altérité de l'autre, sur la responsabilité originaire à son égard. Le migrant nous appelle à incarner nos valeurs, celles de la responsabilité envers l'autre, qui l'accueille et l'aide en fonction de ses besoins. L'hospitalité devient la notion clé de l'attitude envers les migrants. Elle nous fait prendre conscience que nous sommes tous des hôtes de passage. Elle revêt une valeur universelle qui, aujourd'hui, signifie qu'il faut humaniser la mondialisation en mondialisant l'hospitalité. Nos replis identitaires s'écroulent, selon que nous souscrivons à la dynamique de la mondialisation de l'hospitalité. Les personnes retrouvent leur valeur intrinsèque et incommensurable dont les prive la culture de marché.
La troisième partie clôt le livre par le droit de chacune et de chacun de pouvoir circuler librement sur toute la planète et donc par une critique du droit de fermer les frontières, qui ne sauraient l'être que dans des conditions exceptionnelles très précises : seulement lorsqu'il existe de sérieuses probabilités que l'ordre public soit mis en danger.

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