Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Le cinéma est vite apparu comme une grande machine destinée à véhiculer des histoires, comme longtemps avant lui, le théâtre ou l'épopée. Mais ce qui change avec le cinéma, c'est d'abord la quantité, liée à la production industrielle. C'est aussi et surtout le mode particulier sur lequel ces histoires sont offertes : rendues convaincantes par leur incarnation dans des corps et des lieux supposés réels dans un temps et à une vitesse indépendantes de celui qui les reçoit (à la différence des histoires d'un roman). Devant le film, tout m'est imposé, et tout a un modèle réel. Le cinéma ainsi donne trop de réalité à ses fictions, mais inversement il donne trop de fiction à la réalité lorsqu'il s'avise de la reproduire, puisqu'il a toujours, au fond, été mis en scène.
Le cinéma a, de tout temps, reconnu et exploré ces confins de son territoire fictionnel. La question se pose avec une acuité renouvelée depuis que les échanges institutionnels - entre l'industrie cinématographique et d'autres espaces culturels et institutionnels, au premier chef, l'art contemporain - ont multiplié les films qui jouent consciemment sur l'une ou l'autre de ces frontières.
Il s'agira donc de décrire à nouveau le territoire du cinéma par ses frontières, en un moment de mutation incessante, et sur la base de son histoire.
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