En attendant le verdict du 14 juin, découvrez ces nouveaux talents du 9e art !
Si l'on pouvait photographier le monde après le monde, l'onirisme au paroxysme, les derniers survivants, à quoi ferions-nous face ? Sans doute aux mots de Clotilde Escalle prenant vie et errant dans les déserts fantasmagoriques de Dali. Nous verrions... Du sable. À perte de vue. Un monde au bord du précipice, désormais à l'abandon, desséché, aride. Un père qui meurt. Un cadavre à retrouver. Une maison qui recèle des trésors, un fils qui dessine sous nos yeux le récit qui s'anime, qui redonne des couleurs à la vie d'autrefois. Des jeûneurs qui errent, aspirant le monde et les souvenirs, marchant dans le désert-sanctuaire, chassant les derniers survivants, immortels dans leurs corps de parchemin. Une forteresse. Une fabrique, machine vivante tout droit sortie d'un vieux film de science-fiction. Des robots. Des pensées-graines. Des passerelles entre le désert d'ici et le monde d'autrefois. Des morts qui parlent, une douleur de marbre, un monde métallique. Une plongée dans une littérature où l'on doit mettre de côté toute rationalité et faire confiance à ce qui défile devant nos yeux : votre imagination, aux mains tout entière des jeûneurs, sera votre meilleur guide dans ces contrées fantomatiques. On y retrouve un petit goût d'Une Épidémie, de Fabien Clouette, quelque chose d'étrangementailleurs.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
En attendant le verdict du 14 juin, découvrez ces nouveaux talents du 9e art !
Rendez-vous le jeudi 1er juin à 18h en direct sur "Un endroit où aller" et notre page Facebook
Juillet 1893, Aigues-Mortes : un massacre longtemps passé sous silence
Une superbe BD qui questionne les thèmes de l'identité et de la transmission d'une culture