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Les invités de la chasse

Couverture du livre « Les invités de la chasse » de Paul Vialar aux éditions Montbel
  • Date de parution :
  • Editeur : Montbel
  • EAN : 9782356531148
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

CETTE FOIS IL FALLAIT SONNER les trois coups de corne. En effet, on se rapprochait de plus en plus et, sans être encore à portée véritable, Gilles savait qu'il suffit des plombs d'une gerbe qui se réunissent pour que ceux-ci fassent balle et deviennent dangereux. Au moment où il allait porter la... Voir plus

CETTE FOIS IL FALLAIT SONNER les trois coups de corne. En effet, on se rapprochait de plus en plus et, sans être encore à portée véritable, Gilles savait qu'il suffit des plombs d'une gerbe qui se réunissent pour que ceux-ci fassent balle et deviennent dangereux. Au moment où il allait porter la petite trompe de cuivre recourbée à ses lèvres, il y eut dans le sarrasin comme un frémissement, puis l'éclatement de cent envolées. Réunis là, les oiseaux s'enlevaient, fusant dans toutes les directions [...] Les coups de fusil se confondaient. Tout le monde tirait ou presque, à gauche, devant. Oui, c'était encore sans danger, mais c'était à la limite.
L'avait-on entendu? Peut-être pas dans la fusillade [...] Une nouvelle fois il sonna. Maintenant: tirer derrière seulement.
Mais que se passait-il sur la ligne de la route ? Gualbert courait. Et Talagnac - Talagnac lui-même ! - quittait son poste [...] Des bras s'agitaient. Des voix criaient : Ne tirez plus... Et quelqu'un, dont la voix lui parvenait, portée par le vent, disait: Il est blessé... il est blessé...
Qui était blessé ? Gilles fit véhémentement signe à la battue de s'arrêter, sonna plusieurs fois la fin de traque pour faire cesser totalement le feu, courut à son tour à travers le labour, le sarrasin. Des oiseaux isolés se levaient encore, mais on lui obéissait, on avait compris ses coups de corne réitérés, personne ne tirait plus. Quand il arriva à la route, d'autres avaient fait comme lui et couru, un groupe était là, qui lui cachait ce qui se passait. Il écarta les dos, vit un homme étendu par terre:
- Parnal, dit Talagnac.
- Blessé ? un plomb ? demanda Gilles.
Mais Parnal était étendu au revers du fossé, immobile, exsangue.
A l'occasion d'une battue organisée pour quelques actionnaires, l'un d'eux va trouver la mort dans des circonstances troublantes. Accident ? Crime ? Châtelains, banquiers, industriels, nouveaux riches, notaire, tous sont soupçonnés... L'un des meilleurs romans de Paul Vialar.

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