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Les indomptées

Couverture du livre « Les indomptées » de Nathalie Bauer aux éditions Philippe Rey
Résumé:

Au bord de la ruine, deux soeurs, Noélie et Julienne, et leur cousine Gabrielle essaient désespérément de sauver le domaine familial. Leur âge avancé ne leur offrant pas beaucoup de chances d'y parvenir, Noélie décide d'écrire un roman sur sa famille, dans le fol et naïf espoir d'un... Voir plus

Au bord de la ruine, deux soeurs, Noélie et Julienne, et leur cousine Gabrielle essaient désespérément de sauver le domaine familial. Leur âge avancé ne leur offrant pas beaucoup de chances d'y parvenir, Noélie décide d'écrire un roman sur sa famille, dans le fol et naïf espoir d'un succès.
Entre présent et passé se déroule donc la saga des Randan, propriétaires terriens aveyronnais dont le destin épouse les circonvolutions du xxe siècle : le massacre de la Grande Guerre, la difficile reconstruction et la crise. Rêves de richesse, d'amour ou d'émancipation se réalisent chez les uns, échouent chez les autres.
Alors que Noélie est à l'oeuvre, les trois femmes acceptent d'héberger leur nièce Zoé, sans imaginer que cette fille de vingt-quatre ans, dépressive, alcoolique et un brin nymphomane, va bouleverser leur existence.
D'une écriture ample, Nathalie Bauer raconte l'ascension et la chute d'une famille. Parmi toutes ces figures attachantes, émergent surtout les femmes qui, malgré les obstacles et les préjugés, sont les véritables piliers. Sans jamais renoncer à vivre libres et indomptées.

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Avis (6)

  • Le sujet du livre m'avait interpellé ... mais comme cela arrive parfois, je ne suis pas rentré dans l'histoire ...

    Le sujet du livre m'avait interpellé ... mais comme cela arrive parfois, je ne suis pas rentré dans l'histoire ...

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  • Nathalie Bauer est décidément un auteur dont je me sens proche : son écriture est précise, recherchée, son style est élégant, et ses thèmes, autour de la terre, me parlent affectivement.
    " Les mottes se brisent les unes après les autresen une répétition qui agit en général comme un mantra,...
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    Nathalie Bauer est décidément un auteur dont je me sens proche : son écriture est précise, recherchée, son style est élégant, et ses thèmes, autour de la terre, me parlent affectivement.
    " Les mottes se brisent les unes après les autresen une répétition qui agit en général comme un mantra, produisant de l'apaisement, chassant les mauvaises pensées.." "...cette terre dont le parfum, la texture sont comme un prolongement de son corps, parce qu'elle est née dessus, y a semé d'innombrables empreintes de pied, de sabot, de carriole, de brouette.....oui, son parfum, sa texture lui sont si familiers qu'elle a parfois l'impression d'avoir été façonnée avec"
    Que ce soient dans " Des garçons d'avenir" ou dans cet opus,la Grande Guerre est là, avec toutes ses conséquences sociales, familiales, psychologiques...
    Des Indomptées, j'en ai aussi croisé, dans ma famille : grand-mère et arrière grand-mère qui ont remplacé les hommes pendant ces conflits et qui n'ont plus jamais ensuite pu dépendre de "maîtres" : je n'ai jamais pensé à leur attribuer ce vocable !
    Le début du roman se tire un peu en longueur, on ne voit pas très bien où N.Bauer veut nous emmener, puis au fil des pages, on s'accroche pour savoir comment cette famille va se sortir des tribulations des différents membres, accrochés ou décrochés de cette terre léguée par un patriarche entreprenant.

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  • Avis de la page 100 - Les indomptées

    Deux soeurs et leur cousine tentent de sauver le domaine familial près de Rodez de la ruine imminente. La vieillesse et l'isolement gagnent du terrain. Noélie sous l'implusion de Julienne et de Gabrielle se lance alors dans l'écriture de la saga...
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    Avis de la page 100 - Les indomptées

    Deux soeurs et leur cousine tentent de sauver le domaine familial près de Rodez de la ruine imminente. La vieillesse et l'isolement gagnent du terrain. Noélie sous l'implusion de Julienne et de Gabrielle se lance alors dans l'écriture de la saga familliale, espérant récolter ainsi quelque argent. Nous pénétrons alors la mémoire des Randan en ce début de XXé siècle comme on feuilleterait un vieil album de famille. Un brin d'ennui tout de même, mais quelques scènes sont pittoresques et savoureuses. Attendons que les indomptées se rebellent !

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    • Olivier Pirou le 19/08/2014 à 17h49

      Chronique "Les indomptées"
      Nathalie Bauer, s'inspirant de quelques vieilles photos, plonge au cœur des racines de sa famille aveyronnaise. Trois femmes, aujourd'hui  au crépuscule de leur vie, puisent dans leur passé les ressources qui devront sauver le domaine familial de la ruine et du démantèlement. En tressant le présent et le passé, c'est d'abord à "ses indomptées" que Nathalie Bauer veut rendre hommage : à Noélie, l'artiste rebelle qui reprend la plume pour que la saga familiale rencontre un public bienfaiteur; à sa sœur, Julienne, que le tango et l'amour ont transporté jusqu'en Argentine; à Gabrielle, leur cousine, la fervente, engagée de tout son être dans les Jeunesses Féminines. À toutes ses femmes qui ont su, en traversant ce vingtième siècle, briser les codes et les tabous d'une haute-bourgeoisie corsettée et soumise à la bonne volonté des hommes. Des hommes que l'été 1914 va précipiter au bord du gouffre, désertant les usines et les champs. Et  la Terre reste une préoccupation centrale, le socle des traditions et le symbole de la prospérité de la lignée. Cette terre transmise de père en fils depuis des générations, où même le bon sens le plus commun ne viendrait pas perturber le droit d'aînesse - quitte à courir à la catastrophe - une terre qui poussent les indomptées à se battre.  Le roman explore longuement le thème de la mémoire, de la filiation, de la transmission. Mais ce qui a piqué ma curiosité , ce sont ces femmes qui ont su construire "un monde [...] où les aspirations des femmes ne seraient plus bridées dans les sempiternels moules - le bon vouloir d'un homme, le mariage, l'enfantement, le soin d'une maison , les travaux d'aiguille, ou encore la dévotion, le patronage". J'y vois aussi une ode à la solidarité féminine, une "complicité qui rend les femmes plus solides que toutes les autres créatures terrestres", ce qu'elles prouveront en hébergeant  Zoé, leur nièce, dépressive, décalée, attachante et dont la fragilité parle tant des tourments que ses tantes ont pu connaître en leur temps. C'est cette modernité dans le passé qui, selon moi, fait l'intérêt de cette saga familiale, au demeurant  longue à se mettre en route comme si la lenteur du récit faisait écho à ce poids écrasant des traditions, une "succession d'instants dilatés à l'excès" que Nathalie Bauer nous peint avec poésie et un lyrisme un brin désuet.

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  • Arrivée à la page 100, je peine un peu à apprécier le début de cette grande fresque familiale qui donnait pourtant l'eau à la bouche...Perdue dans la grande galerie de personnages, qui ne sont malheureusement pas assez décrits et dont on attendait au moins un portrait psychologique, sinon...
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    Arrivée à la page 100, je peine un peu à apprécier le début de cette grande fresque familiale qui donnait pourtant l'eau à la bouche...Perdue dans la grande galerie de personnages, qui ne sont malheureusement pas assez décrits et dont on attendait au moins un portrait psychologique, sinon physique, le récit peine à s'installer et manque de souffle. Tous les ingrédients semblent pourtant réunis : cadre de l'époque, demeure familiale et grande lignée. Espérons que la suite vienne prouver que les premières impressions ne sont parfois pas les bonnes...

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    • Raphaelle BARTET le 20/08/2014 à 20h20

      Au cœur de cette fresque familiale qui a tout pour séduire au premier abord, on s’ennuie malgré tout. Le récit tarde à s’installer, les personnages ne sont pas assez bien campés mais uniquement décrits d’après leurs faits et attitudes. Leur multitude emmêle l’esprit et il faut constamment s’en référer à l’arbre généalogique du début. Dans un style pourtant vif et accrocheur, Nathalie Bauer sait saisir les instants fugaces qui font et défont les familles entre l’amour et la haine fratricide, la jalousie et l’envie ou la cupidité. On est par instant capté par l’histoire mais il manque une épaisseur globale au récit et certains passages trainent en longueur. Il faut s’accrocher pour finir le roman qui pourrait être plus condensé, malgré de nombreux dialogues qui alternent avec la narration. Dommage car cette peinture féminine du siècle dernier est assez instructive au final et aurait pu s’avérer aussi distrayante que riche en détails sur la condition sociale et psychologique d’une famille somme toute ordinaire.

      Note : 3/5

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  • L'avis de la page 100 : cela ressemble à une fresque familiale classique, assez convenue. L'alternance entre les chapitres consacrés au personnage principal, Noélie, et ceux consacrés à l'histoire de la famille - que l'on imagine écrite par Noélie - est néanmoins originale, bien que l'insertion...
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    L'avis de la page 100 : cela ressemble à une fresque familiale classique, assez convenue. L'alternance entre les chapitres consacrés au personnage principal, Noélie, et ceux consacrés à l'histoire de la famille - que l'on imagine écrite par Noélie - est néanmoins originale, bien que l'insertion de photos leur confère un caractère plus documentaire que narratif. Bref, on ne sait pas trop ce qu'on lit, et on attend qu'un peu d'imprévu vienne rompre le fil ronronnant de l'intrigue. A suivre !

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    • magali jeannin le 24/08/2014 à 14h55

      Une histoire de femmes et de générations, le sauvetage d'un domaine : un sentiment de déjà lu mais aussi de vrais partis pris d'écriture qui renouvellent le genre. Une lecture plaisante, mais qui ne séduira réellement que deux catégories de lecteurs : ceux qui raffolent des histoires de famille(s) et ceux qui s'intéressent à la façon dont on peut aujourd'hui réinventer certains cadres narratifs.
      Au départ, on a l'impression de lire une version aveyronnaise des Gens de Mogador ; impression renforcée par le fait qu'une grande partie du récit se situe dans les mêmes limites chronologiques. Les personnages sont psychologiquement proches : la matriarche, représentante du 19eme siècle finissant, le père adoré, les fils ennemis, l'épouse aimante, les filles rêveuses, rebelles ou exaltées... Tant de portraits familiers...
      Mais ce qui rend le roman intéressant, c'est l'alternance entre les chapitres qui relatent l'histoire de la famille au fil des générations, et ceux consacrés à ses dernières représentantes. La vieille Noélie, un des derniers piliers, a connu tous les protagonistes ; elle est occupée à écrire puis à raconter à son arrière-petite cousine Zoé les destins croisés de tous les membres de la famille Randan. Bien que rien ne soit dit explicitement, on comprend que ce sont des morceaux de ce récit que nous livrent les chapitres centrés sur le roman familial. A cette mise en abyme – la mise en scène de l'écriture – s'ajoute un second point qui confère de l'originalité au projet de Nathalie Bauer : il s'agit de sa propre famille, comme elle le signale à la fin du livre, et les chapitres que l'on peut ainsi nommer générationnels sont émaillés de photographies qui projettent brutalement le lecteur hors du monde de la fiction. Ces personnages ne sont plus simplement des êtres de papier, mais des personnes réelles, qui ont pour de vrai, perdu des enfants à la guerre, ont aimé et souffert. Le regard que l'on porte sur eux – quand bien même, de l'aveu de l'auteur, il y a également une grande part de fiction dans ce qui est effectivement présenté comme un roman –, se dédouble donc. La quatrième de couverture, uniquement centrée sur l'histoire des femmes de la famille, ne rend pas hommage à l'auteur en laissant de côté ce qui fait l'originalité de son projet. Du coup, les vrais amateurs des Gens de Mogador seront déçus, et ceux qui recherchent autre chose ne feront pas forcément la démarche de découvrir ce roman, qui n'est pas un coup de cœur, mais que l'on apprend à apprécier au fil de la lecture. La fin semble malgré tout convenue, même si elle fait plaisir au lecteur qui s'identifie aux tribulations des personnages. Ce qui n'est finalement pas une si petite chose...

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  • Stop de la page 100 :cette saga aveyronnaise de 600 grammes,tiers roman,terroir ,bio, se traîne sans grand souffle;la famille est présentée certes,mais rien de bien original pour le moment...A suivre!

    Stop de la page 100 :cette saga aveyronnaise de 600 grammes,tiers roman,terroir ,bio, se traîne sans grand souffle;la famille est présentée certes,mais rien de bien original pour le moment...A suivre!

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    • Salina le 19/08/2014 à 14h19

      Une famille de propriétaires terriens aveyronnais est sur le déclin.Sur trois générations, les femmes jouent(comme dans toutes les familles)un rôle primordial.
      C'est une famille respectable certes mais aucun des personnages n'est suffisamment flamboyant pour entraîner une réelle adhésion, d'autant plus que la 4ième de couverture essaie d'attirer le lecteur avec un personnage bien plus falot que précisé.
      L'écriture est très belle et agréable à lire; l'auteur est également la traductrice d'un roman italien de cette rentrée.
      Mais tout de même, ce livre qui tient à la fois de la biographie romancée et du roman de terroir est trop épais pour ne pas causer un semblant d'ennui, et il n'est pas assez corsé, peut-être trop timide, pour fâcher l'auteur avec d'autres membres de cette famille.

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