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Je suis une inconditionnelle de Douglas Kennedy. Il me fallait donc forcément lire ce roman.
En plein débat sur l’avortement aux Etats-Unis, Douglas Kennedy nous plonge dans l’univers des extrémismes puritains si propres à ce pays. Sur fond d’histoire familiale nous pénétrons au sein d’un centre gynécologique qui pratique les avortements. A l’extérieur, les manifestants sont là revendiquant haut et fort leur animosité.
Comme d’habitude j’ai tout de suite accroché, une vraie frénésie m’a animée tout le temps de la lecture. Entre polar et roman sociétal, l’auteur expose les points de vue des « deux camps ». Il égratigne au passage le fonctionnement Uber. Les calculs savants de Brendan pour estimer ce qu’il va gagner mettent mal à l’aise.
Une Amérique actuelle, extrémiste, violente ! Vrai ou faux, pour moi ce livre est le reflet de ce qu’on entend via les médias. Douglas Kennedy surfe sur la vague de l’angoisse, du doute, de la culpabilité avec brio. C’est un bon moyen de dénoncer ces positions extrêmes qui sont une caractéristique de la société américaine.
Bref un roman passionnant qui m’a bien plu.
Annoncé comme le retour de Douglas Kennedy au roman noir, il était logique que je sollicite ce roman auprès de NetGalley, pour le découvrir dès sa sortie. J'ai, en effet, beaucoup apprécié les premiers romans de cet auteur : 'L'homme qui voulait vivre sa vient, 'Les désarrois de Ned Allen' ou 'Cul de sac'.
'Les hommes ont peur de la lumiere' est un roman dont le héros,Brendan, est chauffeur Uber, seul job qui a trouvé après son licenciement d'une entreprise de produits électriques ou il était vendeur depuis des décennies.
Il promène de riches clientes de boutiques en boutiques de Rodéo Drive, des touristes entre hôtels et aéroports, et un jour il rencontre Élise, professeur à la retraite.
Il l'a conduit dans un lieu banal, anonyme, dans un de ces centres commerciaux qui pullulent dans les banlieues américaines, et alors que Brendan quitté les lieux, un motard jette un cocktail Molotov sur ce qui est une centre d'avortement légal.
Brendan récupère Élise, doula auprès des jeunes femmes en détresse, la reconduit chez elle.
De cette rencontre s'ensuit un roman passionnant qui montre comment ce droit durement acquis n'est pas forcément garanti dans la durée.
Le personnage de Brendan, est extrêmement attachant et l'auteur le décrit écartelé entre les convictions rétrogrades de son épouse, son amitié grandissante pour Élise et le besoin de protéger sa fille.
Des personnages bien campés, un roman au rythme haletant, bref, un mon retour de Douglas Kennedy dans le roman noir.
Je remercie NetGalley et les éditions Belfond qui m'ont fait parvenir cet ouvrage
#DouglasKennedy #NetGalleyFrance
Quel plaisir de lire le roman noir, Les hommes ont peur de la lumière de Douglas Kennedy traduit par Cloé Royer qui décrit une Amérique actuelle, lézardée, fracturée et exsangue par une politique libérale où l’argent a toujours été roi.
Retrouvant le style de ses débuts, l’écrivain rend compte en particulier de la réalité vécue par les femmes qui souhaitent avorter dans des états fédéraux où les pro-vies ont choisi de contester la loi en vigueur. Du coup, c’est un portrait cinglant d’une démocratie fragilisée par ses extrémistes qui ne peuvent plus s’écouter pour vivre ensemble.
Brendan est devenu chauffeur Uber, travaillant de soixante à soixante-dix heures par semaine pour douze dollars de l’heure après trente-cinq années dans la vente et un diplôme d’ingénieur obtenu dans sa jeunesse.
Après avoir déposé une femme d’un certain âge devant un porche où l’entrée se fait par un digicode, il décide de s’octroyer une pause dans un lieu proche. A son retour, il surprend un motard balançant un cocktail Molotov à l’intérieur de l’immeuble où la femme s’était engouffrée. L’explosion permet à Brendan de faire la connaissance d’Élise, Douma accompagnant bénévolement les femmes qui viennent se faire avorter.
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2022/06/10/douglas-kennedy/
Avec ce nouveau roman de Douglas Kennedy, on retourne le sens du suspens et le rythme vertigineux des premiers romans, l’Homme qui voulait vivre sa vie, La poursuite du bonheur, lus en apnée en sautant dangereusement des paragraphe pour aller plus vite ! Même si l’on atteint pas le degré de stress que dans Cul-de-sac, on est quand même happé par l’intrigue et les rebondissements qui remettent tout en cause. Chaque situation contient une certaine incertitude qui entretient l’angoisse.
Douglas Kennedy choisit de plus un thème épineux, qui suscite beaucoup d’affrontements de violence de l’autre côté de l’Atlantique. Les pro-vie n’ont aucun scrupule à attaquer et même éliminer ceux qui permettent aux femmes d’avoir accès à l’avortement.
Les arguments de chaque camp sont développés, et la passion qui anime les débats bien retranscrite. L’auteur ne cache pas son agacement voir sa révolte contre les pro-vie.
Ecrit comme un véritable thriller, le roman est passionnant et fait la preuve qu’une liberté conquise ne l’est jamais pour l’éternité et que la vigilance reste de mise.
264 pages Belfond 5 mai 2022
Traduction Chloé Royer
#DouglasKennedy #NetGalleyFrance
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