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Les groseilles de novembre

Couverture du livre « Les groseilles de novembre » de Andrus Kivirähk aux éditions Le Tripode
  • Date de parution :
  • Editeur : Le Tripode
  • EAN : 9782370552020
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Après
L'Homme qui savait la langue des serpents, la deuxième oeuvre majeure d'Andrus Kivirähk.
Lire Andrus Kivirähk, c'est à chaque fois se donner la certitude que l'on va entrer de la façon la plus naturelle dans un monde proprement extraordinaire.
Les Groseilles de novembre démontrent un... Voir plus

Après
L'Homme qui savait la langue des serpents, la deuxième oeuvre majeure d'Andrus Kivirähk.
Lire Andrus Kivirähk, c'est à chaque fois se donner la certitude que l'on va entrer de la façon la plus naturelle dans un monde proprement extraordinaire.
Les Groseilles de novembre démontrent un peu plus les talents de conteur de l'écrivain. Nous voici cette fois-ci immergés dans la vie quotidienne d'un village où tout pourrait sembler normal et où, très vite, plus rien ne l'est. Les seigneurs sont dupés par leurs serfs, des démons maraudent, des vaches magiques paissent sur les rivages, les morts reviennent, le diable tient ses comptes, une sorcière prépare ses filtres dans la forêt et, quotidiennement, les jeux de l'amour et du désir tirent les ficelles. À la fois drôle et cruel, le texte relève autant de la farce que de la chronique fantastique.
Les Groseilles de novembre est un best-seller et est considéré en Estonie comme le meilleur roman d'Andrus Kivirähk.

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Avis (4)

  • Votre frigo est vide ce soir et vous avez la flemme de sortir faire des courses ?

    Une seule solution : fabriquez-vous un Kratt ! Cette créature pourra vous ramener de l'argent ou de la nourriture.

    Pour la fabriquer, Il vous faudra rassembler un balai, un vieux sceau ou tout autre...
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    Votre frigo est vide ce soir et vous avez la flemme de sortir faire des courses ?

    Une seule solution : fabriquez-vous un Kratt ! Cette créature pourra vous ramener de l'argent ou de la nourriture.

    Pour la fabriquer, Il vous faudra rassembler un balai, un vieux sceau ou tout autre bric-à-brac et aussi trois groseilles. Celles-ci serviront à tromper le Vieux Païen, le diable, qui donnera une âme au kratt en échange de trois gouttes de sang, promesse d'un aller simple pour vous pour l'enfer.

    Enfin, c'est ce que prévoit le folklore estonien selon la "recette" reprise par l'auteur dans ce roman.

    L'on y suit la vie d'un village moyenâgeux pendant un mois, celui de novembre. Un village étrange dans lequel les démons hantent les forêts, les onguents permettent de se changer en loups et autres intrusions fantastiques.

    Ce roman est très plaisant à lire, très truculent, et comme dans "l'homme qui savait la langue des serpents" plusieurs niveaux de lectures se dévoilent au lecteur.

    Comme un vieux conte traditionnel on utilise l'humour pour dénoncer la cupidité... Pour autant, derrière cette légèreté, la vie reste quand même cruelle : les amours ne sont pas toujours réciproques, la ruse ne permet pas de fuir la mort éternellement...

    Encore une belle découverte grâce au Tripode.

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  • Un des mes grands plaisirs, en lecture et dans mon métier de bibliothécaire, c’est de dénicher des perles un peu en dehors des sentiers battus. Et si évidemment je peux vous en parler ensuite, c’est encore mieux. Malgré un voyage dans les pays baltes il y a quelques années, je ne connaissais pas...
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    Un des mes grands plaisirs, en lecture et dans mon métier de bibliothécaire, c’est de dénicher des perles un peu en dehors des sentiers battus. Et si évidemment je peux vous en parler ensuite, c’est encore mieux. Malgré un voyage dans les pays baltes il y a quelques années, je ne connaissais pas du tout la littérature estonienne. Alors quand je suis tombé sur ce livre en farfouillant (dans le jargon de bibliothécaire, on parle de butinage) à la librairie, je me suis dit qu’il étant temps que ça change.

    Nous partons donc pour l’Estonie, au Moyen-Age, pour y suivre la vie ordinaire d’un village ordinaire. Ou presque. Car très vite, on se rend compte que tout ne fonctionne pas tout à fait normalement. Le vol et les duperies semblent être érigé en grand principe et idéal de vie, résultat, l’activité principale des villageois semble être de piller le manoir du baron propriétaire des terres, mais aussi tant qu’à faire les possessions des voisins. Pour cela, tous les moyens, tous les coups fourrés sont bons. Et pour ne rien arranger question normalité, on croise dans ce village des kratts (créatures volantes façonnées à partir de vieux objets et destiner à rapport de l’argent ou de la nourriture à leurs maîtres), des démons et autres apparitions, des revenants et même le Vieux-Païen (le diable en personne). Vous l’aurez compris, pas le temps de s’ennuyer en lisant « Les groseilles de novembre ». J’ai eu un gros coup de cœur pour ce livre si singulier qui s’avère en plus d’être très dépaysant vraiment drôle. Sous le couvert de simples chroniques villageoises traditionnelles, Andrus Kivirakh nous propose de nous plonger dans les légendes païennes estoniennes et leur folklore. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elles sont hautes en couleur ! Tout comme le sont d’ailleurs les différents personnages que l’on va croiser, du sage granger au valet benêt, de l’intendant des récoltes qui semble faire de la cupidité son sacerdoce au couple de vieux qui tente désespérément de faire fortune et que à qui tout le monde joue des tours, sans oublier le malade qui croit éloigner physiquement la maladie en s‘imbibant de vodka...

    On s’attache à cette communauté pour le moins insolite et on la quitte avec tristesse une fois le livre refermé. Un vrai bijou de chroniques pleine d’absurdité et matinée de fantastique que je vous recommande les yeux fermés. Vous ne serez pas déçus !

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  • Pendant un mois pas plus pas moins, on suit le quotidien d’un village estonien qui fait perdurer les croyances/mythes pré-christianisme dans un environnement où celui-ci s’installe. Les habitants commencent à aller à l’église « au cas où » et sont censés être des vassaux d’un seigneur allemand...
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    Pendant un mois pas plus pas moins, on suit le quotidien d’un village estonien qui fait perdurer les croyances/mythes pré-christianisme dans un environnement où celui-ci s’installe. Les habitants commencent à aller à l’église « au cas où » et sont censés être des vassaux d’un seigneur allemand qu’ils ne respectent pas du tout. L’idée primordiale décrivant leur façon de vivre est simple : « moins j’en fais, mieux je me porte ». Pour suivre ce principe de vie, ils font des pactes avec un équivalent du diable qu’ils roulent au passage dans la farine pour ne pas payer de leur âme à la fin du contrat. Celui-ci donne vie à des personnages faits de briques et de brocs qui passeront leur temps à piller les voisins et surtout le maitre. Pendant ce mois, on découvre toute la bêtise humaine de ce village, avec leurs idées toutes plus farfelues les unes que les autres et où il est évident que ça tournera mal. Même le vieux sage qui fait ce qu’il peut pour rattraper les ennuis utilisent des solutions toutes aussi improbables bien qu’efficaces. Sans véritable début ni fin, cette lecture apparait comme un ovni qui fait passer un bon moment car l’écriture est plaisante. C’était une chouette découverte mais qui est tombée dans le trop perché pour me plaire vraiment.

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  • L'auteur nous invite à passer tout un mois en Estonie, au rythme d'un chapitre par jour, à une époque indéfinie ayant cependant un air médiéval.
    Dans un petit village la vie s'écoule lentement mais surement pour des habitants dont l'occupation principale est d'amasser nourriture et affaires,...
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    L'auteur nous invite à passer tout un mois en Estonie, au rythme d'un chapitre par jour, à une époque indéfinie ayant cependant un air médiéval.
    Dans un petit village la vie s'écoule lentement mais surement pour des habitants dont l'occupation principale est d'amasser nourriture et affaires, volées chez les voisins. La cible principale pour leurs rapines est le manoir du baron Allemand et de son épouse, personnages naïfs, impitoyablement dupés par des Estoniens cupides, mesquins et parfois cruels, ou royalement ignorés par les tenants d'un nationalisme intransigeant.

    Pour ne pas trop se fatiguer, ces braves gens délèguent cette tâche à un Kratt, créature façonnée à partir de matériaux divers par son maître qui doit ensuite, pour lui donner vie, céder trois gouttes de son sang au diable.
    Outre ce diable – pas bien fûté il faut le dire -, on trouve également une sorcière, des loups-garous, ainsi que des démons à tous les coins de sentiers, qui n'hésitent pas à prendre la place d'un mort, alors que les revenants, eux, s'invitent à banqueter tous les 2 novembre, jour des âmes.

    C'est donc à un joyeux foutoir que l'on assiste dans ce roman inspiré de la fantasmagorie estonienne, certainement revisitée et agrémentée par Andrus Kivirähk - je ne serais pas étonné que les vaches de mer sortent directement de son imaginaire fertile.

    Le ton est humoristique et caustique à souhait, parfois emprunt d'une certaine gravité lorsque les maladies s'invitent sournoisement dans le paysage en prenant forme humaine ou animale. Heureusement, Sander le granger, à qui tous font appel dans les situations imprévues, n'est jamais à court de solutions ingénieuses.

    Une très belle découverte que l'univers surprenant et agréablement loufoque de cet auteur Estonien dont j'ai lu le roman avec délectation.

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