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Nul n'ignore que si la Gestapo a été d'une efficacité tellement redoutable dans sa lutte contre la Résistance, c'est que partout elle a reçu l'aide de Français.
On sait moins que certains de ces Français de la Gestapo ont rapidement dépassé leurs maîtres et sont devenus, dans leurs secteurs, les véritables chefs de la police allemande avec pleine autorité sur les troupes d'occupation.
Pierre-Mary Paoli et Violette Morris ont été de ceux-là.
Le premier, âgé de vingt ans, était un jeune commis de perception, aimable, intelligent, instruit, promis à un avenir sans histoires. La seconde n'était rien moins que la plus prestigieuse athlète française de tous les temps, jouissant d'une immense popularité. L'un a semé la terreur dans le département du Cher, l'autre en Normandie, tous deux unissant de temps à autre leurs efforts pour démanteler des réseaux interrégionaux. Leur férocité fut telle qu'ils ont laissé le souvenir de monstres authentiques.
C'est leur descente aux enfers que ce livre raconte. Une histoire romancée, puisque l'auteur tente de comprendre par quels chemins Pierre-Mary Paoli et Violette Morris ont été conduits à faire « le choix de la haine ». Mais, aussi, une histoire vraie puisque tous les événements rapportés sont authentiques.
Comme en contrepoint, le récit s'attache avec justesse à rendre vie à la France de l'occupation et à tous ceux qui, gravitant autour du destin tristement exemplaire de deux monstres, surent résister et rendre à la France son honneur.
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