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Les encombrants

Couverture du livre « Les encombrants » de Jeanne Faivre D'Arcier aux éditions Bragelonne
  • Date de parution :
  • Editeur : Bragelonne
  • EAN : 9782811206949
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

C'est l'histoire d'une petite fille dénommée Cerise, trouvée à Pigalle un petit matin, dans le tiroir d'une commode abandonnée aux encombrants. Tout le monde se l'arrache, ce petit bout de zan, des quinquagénaires homos aux patronnes de bars, en passant par les putes au grand coeur, les... Voir plus

C'est l'histoire d'une petite fille dénommée Cerise, trouvée à Pigalle un petit matin, dans le tiroir d'une commode abandonnée aux encombrants. Tout le monde se l'arrache, ce petit bout de zan, des quinquagénaires homos aux patronnes de bars, en passant par les putes au grand coeur, les mythomanes flamboyants, les intellos déjantés, les paumés fracassés, sans oublier les petits vieux bien propres sur eux : ce mélange subtil de doux dingues, de rêveurs, d'artistes, de ratés et de truands qui forment la population du quartier.

Ils rivalisent tant et si bien que la gamine passe de l'un à l'autre comme un ballon de rugby, au nez et à la barbe des flics. Une enquêtrice un peu paumée a eu vent de cette affaire de nourrisson trouvé sur le bitume. Elle soupçonne un kidnapping, un cas de la maltraitance, l'oeuvre d'un réseau de pédophiles. Ou pire encore...

Mot de l'éditeur Nous sommes dans un Pigalle de légende, celui que nous avons tous à l'esprit. Un Paris disparu où vit une foule bigarrée : dans l'immeuble où est accueillie Cerise toutes les catégories sociales se croisent. Voyous, meurtres, prostituées... Pigalle incarne les bas-fonds de notre société. Un tissu humain solidaire, hétéroclite et vivant qu'on ne pénètre pas comme cela, ni impunément. Une jeune femme perdue sur le trottoir, à la merci du sale type qui l'y a collée en échange de sa « protection » y vit un véritable enfer.

Qui est Cerise, ce bébé trouvé dans les encombrants ? Qui est cette jeune femme qui erre dans la violence de la rue ? Et cette jeune enquêtrice, se trouvera-t-elle en retrouvant l'enfant ? Quelle histoire universelle, de diversité, de désespoir et de résilience, nous raconte Pigalle ? Toutes ces petites gens, ces bas instincts, ces grands malheurs qu'on jette dans le caniveau, ces encombrants ?

Https://www.youtube.com/watch?v=w7HBsjIQvNY

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Avis (1)

  • Si vous vous attendez à un thriller classique, vous serez déçu mais restez l’esprit ouvert, vous allez aimer ce roman social où le décor est plus important que l’intrigue.
    Pigalle, mythique quartier de Paris, avec son lot d’artistes, sa faune cosmopolite n’est-il pas le meilleur endroit pour se...
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    Si vous vous attendez à un thriller classique, vous serez déçu mais restez l’esprit ouvert, vous allez aimer ce roman social où le décor est plus important que l’intrigue.
    Pigalle, mythique quartier de Paris, avec son lot d’artistes, sa faune cosmopolite n’est-il pas le meilleur endroit pour se perdre tout en existant.
    Philippe s’y est installé pour panser ses blessures et ses états d’âme. Ses voisins lui conviennent, il ne fait pas comme tous ceux venus s’installer en quête d’exotisme, mais qui voudraient que ce quartier s’embourgeoise, un peu comme ces citadins qui s’installent à la campagne mais qui ne veulent ni le chant du coq ni l’odeur des vaches.
    « Les deux mijaurées se consultent du coin de l’œil et se retirent avec des airs outragés, sous les rires narquois de l’assistance.
    - D’ici un an, elles auront transféré leurs cliques et leurs claques aux Abbesses, c’est le repaire des faux artistes et des intellectuels de pacotille depuis le succès d’Amélie Poulain, se moque Philippe. »
    Dans ce petit monde où tous se connaissent et s’entraident, il se passe toujours quelque chose.
    Oui mais là c’est un peu fort comme surprise, après une rixe qui laisse un Antillais entre la vie et la mort, Antoine trouve dans un meuble laissé sur le trottoir (un encombrant) une nouveau-née, dont il devient gaga et qu’il baptise Cerise. Les mauvaises langues se délient et le brigadier Muriel Hardy va être chargée par le commandant Golzan d’enquêter sur cette fantaisie. Cette dernière qui a de nombreux problèmes, n’est pas des plus diplomates et enquête crocs en avant.
    « Le bébé change de mains, Blandine tourne les talons et remonte vers l’arrêt du 67 au lieu de descendre à pied la rue Frochot, où patrouille l’ennemi.
    - Ouf, sauvés ! se réjouit Antoine.
    - Je ne crois pas que vous pourrez éternellement jouer à cache-cache avec la maréchaussée, lui prédit Pocahontas, pessimiste. »
    Ces parties de cache-cache sont savoureuses par leur esprit burlesque et haut en couleurs.
    Pourtant il ne faut pas croire que c’est la fête tous les jours chez les habitants du quartier chacun a changé de vie en adoptant un surnom, beaucoup n’ont pas envie de se souvenir du passé. En revanche, en cas de coup dur ils savent se solidariser et la petite Cerise va en bénéficier.
    Crimes il y aura et le brigadier Hardy devra s’échigner à démêler cet imbroglio.
    Jeanne Faivre d’Arcier nous régale de dialogues savoureux qui résonnent à vos oreilles avec toute la gouaille de l’endroit.
    Son regard est généreux et rempli d’humanité pour « ces encombrants » ceux qui sont en lisière et c’est avec ce regard que vous lecteur vous lirez cette histoire originale.
    Des personnages croqués sur le vif qui montrent combien l’être humain est fait de complexités et que les apparences sont trompeuses.
    ©Chantal Lafon-Litteratum Amor 10 juillet 2018.

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