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Les Emigres Du Chemin Des Dames

Couverture du livre « Les Emigres Du Chemin Des Dames » de Charmaille aux éditions Benevent
  • Date de parution :
  • Editeur : Benevent
  • EAN : 9782756306131
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : (-)
  • Collection : (-)
  • Genre : (-)
  • Thème : Non attribué
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Prisonnier civil dans un camp allemand, Gaston écrit :
À Chauny, on nous embarqua pour l'Allemagne, dans des wagons à bestiaux ; les panneaux étaient fermés, il n'y avait pas de bancs, nous devions nous tenir debout ou accroupis. Le voyage dura quatre jours sous la menace de soldats armés, qui... Voir plus

Prisonnier civil dans un camp allemand, Gaston écrit :
À Chauny, on nous embarqua pour l'Allemagne, dans des wagons à bestiaux ; les panneaux étaient fermés, il n'y avait pas de bancs, nous devions nous tenir debout ou accroupis. Le voyage dura quatre jours sous la menace de soldats armés, qui nous frappaient sans causes réelles. On ne nous donna qu'une fois à manger ; heureusement, en Belgique, des femmes charitables nous ont ravitaillés et donné de l'eau à boire. Lorsque nous sommes arrivés en Allemagne, à une gare dont je ne me rappelle plus le nom, la population et les enfants des écoles nous attendaient sur le quai. Nos gardiens ouvrirent les panneaux pour nous exhiber face à leur population. À chaque gare c'était la même cérémonie : ils ouvraient les panneaux et ameutaient la population, les enfants nous jetaient des pierres, les femmes montraient leurs poings et proféraient des injures. Quelle humiliation !
Nous avons été internés au camp d'Altengrabow.
Peu nourris, on nous faisait travailler dur, casser des cailloux pour remblayer les routes, manoeuvrer des rouleaux pour les écraser, décharger des wagons. Le pire c'est lorsqu'on nous faisait transporter à pleins bras de la paille pourrie, remplie de vermine, sur laquelle on avait couché dans les tentes. Tout cela sous la surveillance de soldats armés. Si le travail était jugé insuffisant, nous étions condamnés à effectuer quatre heures de gymnastique.

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