Rendez-vous le mercredi 16 octobre à 19h sur le site « Un endroit où aller »
Il n'est pas un jour sans que les médias se fassent l'écho d'horreurs survenues dans le monde et les jettent en pâture aux regards des voyeurs. Les Eaux de Mortelune traduisent ces abominations en les caricaturant, mais le récit ne fait que romancer notre quotidien, lequel n'a pas changé d'un iota depuis le succès de la bande dessinée éponyme, parue en dix volumes à partir de 1985. Aujourd'hui, extrapolant largement sur le scénario originel, nous dépeignons plus crûment encore notre planète ruinée par la violence et la tyrannie, et nos héros pourraient paraître détestables s'ils ne nous ressemblaient pas tant. Le Prince et son monopole de l'eau potable, l'adolescente martyrisée dont l'indifférence affectée prépare la révolte, l'enfant dont le pouvoir réside dans son silence.., tous survivent parce qu'ils s'acharnent à demeurer impitoyables. il est probable que le lecteur sera choqué par le caractère iconoclaste et provocateur de certains passages ; nos mots ne font qu'exprimer une réalité difficilement supportable. Nous savons, à présent, qu'Orwell et Swift avaient raison. Il nous a paru nécessaire - notre but n'étant pas de blesser les sensibilités autrement qu'en donnant à réfléchir - de mettre en garde les esprits candides ou immatures : Mortelune est une farce cruelle. Celle que la sottise, l'intolérance, l'égoïsme et la dépravation sans plaisir nous jouent au quotidien. Il est donc fortement déconseillé à ceux qui prendraient ce récit à la légère d'en commencer la lecture.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Rendez-vous le mercredi 16 octobre à 19h sur le site « Un endroit où aller »
En 2024, ces auteurs et autrices nous émerveillent plus que jamais !
Des livres documentaires passionnants et ludiques pour les 7 à 11 ans
Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée