Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
De la période biblique à celle de l'Émancipation des juifs, la rivière du Yabbok n'a cessé d'avoir un sens symbolique : c'est à son gué que Jacob combat l'Ange et devient Israël (Gn., 32,23), c'est de l'autre côté de celle-ci que se tiennent les ennemis d'Israël (Nb., 21,24 ; Jos., 12,2)... Mais pour le Talmud (TB "Hag.", 13 b ; TJ "Hag.", 2, 2, 77 d), elle évoque une rivière de feu, un purgatoire, qui délimite le lieu où se tiennent les morts dans le " faisceau des vivants " (1 S 25,29) - où sont réunies les âmes des Justes. C'est autour de ces deux rives qui fondent les croyances des vivants sur la mort que l'auteur cherche à distinguer ce qui sépare ou rassemble les mentalités juives et chrétiennes en Europe avant que les juifs cessent d'être une " nation ". Du regroupement des juifs en communautés jusqu'à leur disparition, les juifs engagèrent-ils un rapport spécifique à la mort ? Des croisades à l'apogée de la mystique, leurs perceptions se transformèrent-elles ? Entre la Loi et la coutume pourrait-on envisager une religion populaire juive en symbiose avec celle de l'environnement chrétien ? Parmi les bouleversements que subirent les esprits au cours des XVIIIe et XIXe siècles, comment les visions juives de l'au-delà se muèrent-elles ? C'est à l'ensemble de ces questions que ce livre entreprend de répondre.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Sénèque écrit une ultime lettre, alors qu'il a été condamné à mort par celui dont il fut le précepteur, conseiller, et ami : l'empereur Néron