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Les Cosaques

Couverture du livre « Les Cosaques » de Leon Tolstoi aux éditions Folio
  • Date de parution :
  • Editeur : Folio
  • EAN : 9782070368501
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

À travers les paysages du Caucase et le régiment de Cosaques auquel il est affecté, un jeune officier, Olénine, qui n'est autre que Tolstoï lui-même, découvre la splendeur du monde primitif. «Dieu que notre Russie est triste», soupirait Pouchkine ; le Caucase, c'est pour Tolstoï la découverte de... Voir plus

À travers les paysages du Caucase et le régiment de Cosaques auquel il est affecté, un jeune officier, Olénine, qui n'est autre que Tolstoï lui-même, découvre la splendeur du monde primitif. «Dieu que notre Russie est triste», soupirait Pouchkine ; le Caucase, c'est pour Tolstoï la découverte de la joie, l'oubli de l'accablant sentiment de culpabilité qui est au fond de l'âme russe. D'admirables évocations de nature. Le pittoresque éclatant des voyages romantiques. Et une histoire d'amour où nous voyons Olénine s'éprendre d'une jeune Cosaque, Marion, qui est pour lui le symbole d'une liberté encore insaisissable. Marion refusera d'épouser Olénine mais celui-ci ne l'oubliera jamais, et Les Cosaques sont le point de départ de l'évolution morale de Tolstoï.

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Avis (1)

  • Une aventure de jeunesse

    Olenine décide de fuir la vie moscovite. Le jeune homme est écœuré par cette vie dont il ne fait rien, par l’ennui et les dettes, le cœur froid, persuadé de ne jamais aimer.

    Il décide de s’engager pour le Caucase et rejoint un village cosaque. Là, il va découvrir...
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    Une aventure de jeunesse

    Olenine décide de fuir la vie moscovite. Le jeune homme est écœuré par cette vie dont il ne fait rien, par l’ennui et les dettes, le cœur froid, persuadé de ne jamais aimer.

    Il décide de s’engager pour le Caucase et rejoint un village cosaque. Là, il va découvrir une autre façon de vivre, plus simple et cruelle, plus proche de la nature. Il va aussi rencontrer Marion qui va emporter ses convictions sur l’amour.

    Avant de donner mon avis sur ce roman, petit coup de colère contre la quatrième de couverture qui dévoile toute l’intrigue. Franchement, je ne comprendrais jamais l’intérêt de ces quatrièmes qui gâchent le plaisir de lecture en dévoilant tout du roman.

    Heureusement, la plume de Tolstoï permet de se remettre de cette déception. On retrouve une peinture de cette vie cosaque : il en montre la simplicité si décriée par la bonne société moscovite, qui n’est au contraire, pour lui, qu’une meilleure compréhension de la vie et de la nature.

    On sent aussi une profonde mélancolie à la lecture de ces pages.

    D’une part, car Olenine, malgré tout l’amour et le respect qu’il a pour ce mode de vie cosaque, est condamné à n’être qu’un étranger, toujours mal considéré.

    Et d’autre part car l’on sent que ce mode de vie disparaît, petit à petit. Les anciens regrettent leurs vie d’avant, les usages qui se perdent.

    Au final, c’est un beau roman dont j’ai apprécié la lecture.

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