Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Les colibris à reculons

Couverture du livre « Les colibris à reculons » de Sabine Huynh et Christine Delbecq aux éditions Voix D'encre
Résumé:

Ces poèmes peuvent se lire comme une topologie de l'exil, dans le sillage des drôles d'oiseaux qui les traversent : pies silencieuses, oiseaux oniriques, effarés, grèbes errants, hérons cendrés hébétés, corbeaux orchestrant l'aube, fous pélagiques hurleurs, oiseaux aux oeufs hors normes,... Voir plus

Ces poèmes peuvent se lire comme une topologie de l'exil, dans le sillage des drôles d'oiseaux qui les traversent : pies silencieuses, oiseaux oniriques, effarés, grèbes errants, hérons cendrés hébétés, corbeaux orchestrant l'aube, fous pélagiques hurleurs, oiseaux aux oeufs hors normes, oisillons qui migrent déjà. Et parmi eux, des colibris, les plus petits oiseaux de la planète, les plus rapides et les plus entêtés aussi, les seuls à pouvoir voler à reculons, ou la tête en bas, à faire du sur-place. comme les immigrés et les immigrants, ces pollinisateurs polyglottes sans lesquels nulle fleur n'éclorait. Toujours dans l'urgence, au bord de la rupture, leurs ailes battant inlassablement dans l'immensité du monde et l'effort de la survie. Infatigables par nécessité, ils volent dans tous les sens et sans répit car leur vie en dépend, même dans l'obscurité, même les ailes brisées. Ils volent à reculons, en rêvant d'un retour improbable vers un pays d'origine de timbres-poste ; l'en-avant et le retournement dans le même élan de survie, où bourdonnent des histoires d'exil, singulières et universelles, qui n'ont de sens que dans la renaissance.

Donner votre avis