Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Prix du Meilleur Album à Angoulême en 1985, ce deuxième volume de la saga au long cours de Schuiten et Peeters paraît pour la première fois en couleurs. L'urbatecte Eugen Robick est insatisfait. La Commission des Hautes Instances, qui gouverne Urbicande, refuse l'aménagement d'un pont qui, selon Robick, rétablirait un équilibre urbain menacé. C'est dans ce contexte qu'un étrange objet fait son apparition sur le bureau de Robick : une structure cubique évidée d'origine inconnue, faite d'un métal indestructible, qui commence à lentement croître... Publiée dans le journal (A suivre) en 1983, La Fièvre d'Urbicande était au départ conçue pour paraître en couleur. Plus de 35 ans après sa première publication, l'un des épisodes majeurs des Cités Obscures est donc enfin colorisé. C'est le graphiste et illustrateur belge Jack Durieux qui a oeuvré pour souligner la majesté et la puissance de cette bande dessinée intemporelle.
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