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Les cahiers de la NRF : Paulhan, Arland ; correspondance ; 1936-1945

Couverture du livre « Les cahiers de la NRF : Paulhan, Arland ; correspondance ; 1936-1945 » de Jean Paulhan et Marcel Arland aux éditions Gallimard
  • Date de parution :
  • Editeur : Gallimard
  • EAN : 9782070757893
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

«1936-1945 : le sas du siècle. Guerre d'Espagne, Front populaire, menace fasciste, Seconde Guerre mondiale, Résistance, collaboration, Libération, épuration. Les périls se concrétisant de jour en jour, il était intéressant d'observer comment deux hommes, qu'unit une très solide et complexe... Voir plus

«1936-1945 : le sas du siècle. Guerre d'Espagne, Front populaire, menace fasciste, Seconde Guerre mondiale, Résistance, collaboration, Libération, épuration. Les périls se concrétisant de jour en jour, il était intéressant d'observer comment deux hommes, qu'unit une très solide et complexe amitié, vont se comporter dans ce passage à tabac de toutes les valeurs, de toutes leurs valeurs. Ces quelque trois cents lettres éclairent l'intérieur du sas, tantôt d'une lumière crue, le plus souvent dans une sorte de clair-obscur qu'imposent successivement la précipitation des événements, la chape de l'Occupation et le jeu serré avec le C.N.É. Autre intérêt de cette correspondance : la vie quasi quotidienne de la revue de référence des années trente, La Nouvelle Revue Française. On ne compte plus les lettres où l'on discute sommaire, où l'on mesure l'apport de nouveaux écrivains (Sartre ou Gary), où l'on pratique Malraux, Gide, Chardonne, Mauriac, etc. Cette lecture croisée nous fait en outre assister à l'élaboration d'oeuvres aussi essentielles que Les Fleurs de Tarbes et Terre natale. Le commerce entre les deux hommes est si délié que les divergences de goût - réelles - s'expriment aussi librement que leurs accords. Enfin, on suivra de près la chronique privée des familles et des proches. Des lieux d'où elles s'élaborent, les lettres offrent de multiples croquis sur le vif, acerbes ou émus. Concision, fermeté, humour, on a affaire sans conteste à deux maîtres du fragment.» Jean-Jacques Didier.

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