Nuit après nuit, dans une prison du Montana, le jeune Val Millimaki s'assied face aux barreaux qui le séparent de John Gload, 77 ans, en attente de son procès. Astreint aux pires heures de garde, l'adjoint du shérif se retrouve à écouter le criminel qui, d'instinct, est prêt à lui révéler en partie son passé. Petit à petit, Millimaki se surprend à parler, lui aussi, et à chercher conseil auprès de l'assassin. En dépit des codes du devoir et de la morale, une troublante amitié commence à se tisser entre les deux hommes.
Premier roman hypnotique et crépusculaire, Les Arpenteurs met en scène deux personnages poursuivis par leur conscience et hantés par la mélancolie d'un paysage qui les a faits tous deux à son image.
L'histoire de l'amitié improbable et ambivalente entre deux hommes aux antipodes l'un de l'autre : John Gload, meurtrier en série de 77 ans, retenu dans une prison du Montana, et Val Millimaki, jeune adjoint au shérif à l'histoire chaotique, déchiré entre ses intentions et la réalité.
Ce premier roman est une réussite, on est plongé dans un contexte noir et cependant fascinant, où tout manichéisme est proscrit.
Ma chronique complète est ici : http://viederomanthe.blogspot.fr/2016/04/les-arpenteurs-kim-zupan.html
un peu difficile à lire, en raison du sujet, un peu de rengaine sur la description des lieux, par contre sujet hors du commun, la fin est très bien.
On dit Kim Zupan sur les traces de Cormac McCarthy mais le premier chapitre des Arpenteurs, c’est le premier chapitre du Sanctuaire de Faulkner. Puis, c’est Jim Harrison et le Nature-writing, un style où la nature est une ambiance, un lieu, un personnage, un style où l’Homme est dépassé par quelque chose de plus grand…
Dans un rythme lent et hypnotique, Kim Zupan nous offre l’histoire de deux âmes en perdition – l’assassin et son geôlier – qui s’écoutent et se renvoient l’écho de leur vie dans un récit bouleversant, planté dans un Montana qui fascine par son hostilité.
Les Arpenteurs, premier roman. Kim Zupan, prometteur !
La vie est dure dans le Montana, tout d’abord il y a John Gload, le détenu, tueur en série, que l'on pourrait presque prendre pour un copain, tellement il a une vision claire et lucide des gens qui l'entourent.
Et, il y a Valentine Millimaki, le flic, qui est capable de débusquer, avec Tom, son chien, des cadavres jusqu'au pied des Rocheuses. Ce Millimaki, s'il n'est pas en vadrouille, passe la nuit à surveiller les cellules de la prison, et notamment celle de Gload. D'ailleurs, il reste des heures à écouter ce dernier, comme hypnotisé par ses dires, (que d’histoires et de souvenirs)… Millimaki parle aussi. Il se laisse aller dans ses propres histoires à lui... ses problèmes de communication, ses difficultés avec sa femme, sa vie un peu miteuse...
C’est une lecture particulière mais je me suis laissée manipulée par ces personnages bien campés, avec un rythme lent, les deux héros aux vies intéressantes auront su m’emprisonner malgré quelques passages un peu longs !
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