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L'embellie

Couverture du livre « L'embellie » de Audur Ava Olafsdottir aux éditions Zulma
  • Date de parution :
  • Editeur : Zulma
  • EAN : 9782843045899
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

C'est la belle histoire d'une femme libre et d'un enfant prêté, le temps d'une équipée hivernale autour de l'Islande par la route côtière.
En ce ténébreux mois de novembre islandais, exceptionnellement doux au point de noyer l'île sous les pluies et les crues, la narratrice, qui ne cesse de se... Voir plus

C'est la belle histoire d'une femme libre et d'un enfant prêté, le temps d'une équipée hivernale autour de l'Islande par la route côtière.
En ce ténébreux mois de novembre islandais, exceptionnellement doux au point de noyer l'île sous les pluies et les crues, la narratrice, qui ne cesse de se tourner elle-même en dérision, voit son mari la quitter sans préavis et sa meilleure amie, Audur, lui demander de s'occuper, pour au moins une saison, de son fils de cinq ans.
Pourtant la chance sourit à l'amie d'Audur : elle gagne un chalet d'été et une petite fortune au loto. À la suite de sa rupture, elle aurait préféré accomplir un voyage consolateur à l'étranger mais, bonne nature, elle est incapable de refuser quoi que ce soit à qui que ce soit, hommes ou femmes. Elle partira tout de même, pour un tour de son île noire, avec Tumi, le fils d'Audur, étrange petit bonhomme, presque sourd, mutique, et avec de grosses loupes en guise de lunettes.
Roman d'initiation s'il en fût, l'Embellie ne cesse de nous enchanter par cette relation de plus en plus cocasse, attentive, émouvante entre la voyageuse et son minuscule passager. Ainsi que par sa façon incroyablement libre et allègre - on pourrait dire amoureuse - de prendre les fugaces, burlesques et parfois dramatiques péripéties de la vie, sur fond de blessure originelle. Et l'on se glisse dans l'Embellie avec une sorte d'exultation complice qui ne nous quitte plus, longtemps après en avoir achevé la lecture.
Il y a chez la grande romancière islandaise - dont on garde en mémoire le merveilleux Rosa candida - un tel emportement rieur, une telle drôlerie des situations comme des pensées qui s'y attachent, que l'on cède volontiers à son humour fantasque, d'une justesse décapante mais sans cruauté, terriblement magnanime. Vrai bain de jouvence littéraire, ses romans ressemblent à la vie.

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Articles (1)

Avis (10)

  • Un roman qui se lit comme un bonbon, quel plaisir d'être en Islande dans une époque révolue ou l'héroïne et son meilleur ami vivront leur propre vie malgré les tabous d'une société encore conservatrice §
    !

    Un roman qui se lit comme un bonbon, quel plaisir d'être en Islande dans une époque révolue ou l'héroïne et son meilleur ami vivront leur propre vie malgré les tabous d'une société encore conservatrice §
    !

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  • Sous couvert d'un récit d'une extrême banalité, apparaissent une succession d'évènements incongrus qui plongent le lecteur dans un univers un peu surréaliste. Les épisodes de pluie incessants contribuent également à nous dépeindre un environnement sombre et un peu à l'écart du monde. Les...
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    Sous couvert d'un récit d'une extrême banalité, apparaissent une succession d'évènements incongrus qui plongent le lecteur dans un univers un peu surréaliste. Les épisodes de pluie incessants contribuent également à nous dépeindre un environnement sombre et un peu à l'écart du monde. Les personnages sont aussi décalés. Je suis toujours surprise dans les romans "nordiques" par ce mélange de banalité, de lenteur, et de moments ou de réflexions un peu en marge de notre réalité. C'est sans doute ce qui peut faire le charme de cette littérature, si tant est qu'elle puisse être ainsi caractérisée, mais j'avoue rester toujours un peu sur ma faim. Sans avoir détesté, sans m'être ennuyée, je n'ai pas non plus été enthousiasmée par ma lecture.
    https://itzamna-librairie.blogspot.com/2018/12/lembellie-auur-ava-olafsdottir.html

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  • C’est dit, Auður Ava Ólafsdóttir fait partie de mes auteurs favoris et de mes valeurs sures en qualité d’écriture !

    C’est le troisième roman que je lis de cette autrice et, encore une fois, j’ai été emportée par la douceur de sa plume, j’ai ri à ses petites touches d’humour et, surtout, j’ai...
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    C’est dit, Auður Ava Ólafsdóttir fait partie de mes auteurs favoris et de mes valeurs sures en qualité d’écriture !

    C’est le troisième roman que je lis de cette autrice et, encore une fois, j’ai été emportée par la douceur de sa plume, j’ai ri à ses petites touches d’humour et, surtout, j’ai eu l’impression de voyager, de m’être évadée de mon quotidien pendant un laps de temps : celui de la lecture !

    L’Embellie, c’est l’histoire d’une rencontre : celle d’une femme parlant couramment onze langues et celle d’un petit garçon sourd. C’est l’histoire de deux êtres que tout oppose. C’est l’histoire d’un lien du langage, d’une nouvelle communication qui se crée. C’est l’histoire de la vie, de ses péripéties, de ses questionnements et des aventures qui arrivent ensuite…

    L’Embellie, c’est un très beau roman dans lequel se mêlent quotidien, passé, amour…. Oui, un roman tellement beau, une histoire tellement prenante que j’aurais aimé qu’elle continue encore et encore pendant des pages et des pages !

    Encore une fois, je ne peux écrire sur cette autrice islandaise sans mettre en avant la qualité de sa plume : ses phrases limpides comme l’eau qui projettent toutes sortes d’émotions sur son lecteur ; ses mots et leurs associations si bien choisies qui émanent une certaine douceur mais aussi une petite fragilité, presque imperceptible ; et ses descriptions de l’Islande tantôt douces tantôt frappantes…

    Vous l’aurez compris, c’est un coup de cœur ! Un roman que je vous conseille si vous avez besoin d’évasion et de douceur.

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  • Elle est islandaise, elle parle onze langues, elle est écrivain public et traductrice, elle livre ses traductions à domicile et, parfois, elle couche avec un client. Sa vie coule tranquillement jusqu'au jour où son mari la quitte. Il a rencontré une autre femme et l'a mise enceinte. Il est...
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    Elle est islandaise, elle parle onze langues, elle est écrivain public et traductrice, elle livre ses traductions à domicile et, parfois, elle couche avec un client. Sa vie coule tranquillement jusqu'au jour où son mari la quitte. Il a rencontré une autre femme et l'a mise enceinte. Il est heureux. Elle n'a jamais voulu d'enfant, n'a pas la fibre maternelle. Ce qui n'est pas le cas de sa meilleure amie Audur, enceinte de jumeaux alors qu'elle est déjà la mère célibataire du petit Tumi, un garçonnet de 4 ans né prématurément, chétif, à la vue défaillante et presque sourd. Audur ayant besoin de repos, Tumi sera son compagnon de voyage pour un tour de l'île sous la pluie de novembre. Malgré ses inquiétudes, sa peur de mal faire, elle va s'attacher à ce petit bonhomme silencieux mais très observateur.

    Un road trip en terre islandaise. Novembre sur l'île, c'est le début de l'hiver, du froid, de la nuit qui s'installe, mais nos deux héros profitent d'une embellie pour leur virée vers l'est. Et une embellie en Islande, c'est beaucoup de pluie, des glissements de terrain, le jour qui persiste plus que de coutume. Et tout semble glisser aussi sur la narratrice dont on a du mal à appréhender les sentiments. Elle regarde, sans réagir, son mari partir, emporter avec lui presque tous les meubles et revenir de temps à autre pour coucher avec elle. Est-elle d'une féroce insensibilité, simplement détachée de tout ou blindée contre la douleur ? Au fil de son périple ponctué de rencontres improbables et de l'apprivoisement de son compagnon debut route, on apprend à connaitre cette femme qui sous un égoïsme de façade cache une blessure ancienne et profonde. Le but de son voyage est le village où vivait sa grand-mère, un retour aux sources pour enfin affronter le passé. Tumi sera d'une grande aide dans ce cheminement vers l'acceptation des sentiments.
    Il ne se passe pas grand chose dans ce road book tendre et gentiment déjanté mais on se sent bien aux côtés de ces deux êtres en marge qui cheminent vers leur destin, et peut-être le bonheur. C'est un peu la marque de fabrique d'Audur Ava OLAFSDOTTIR que de nous raconter des personnages éthérés, leur quête et leur ''rédemption'' grâce à un enfant. Comme avec Rosa Candida, elle nous charme de son embellie, sans en faire trop, en soulignant des instants de vie banals a priori, mais riches de tendresse, de partage et de sérénité. Encore une fois un joli roman tout en douceur.

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  • Ca m'a bizarrement donné envie de visiter l'Islande. Histoire tendre et poétique, sans oublier l'humour de l'auteur. A lire.

    Ca m'a bizarrement donné envie de visiter l'Islande. Histoire tendre et poétique, sans oublier l'humour de l'auteur. A lire.

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  • Un beau conte, une histoire fraîche et émouvante, un humour qui rappelle bien entendu le magnifique Rosa candida. Nous visitons l'Islande en compagnie de cette jeune femme attendrissante et d'un enfant. Les paysages sont magnifiques, les dialogues tendres et cruels. Un voyage initiatique qui...
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    Un beau conte, une histoire fraîche et émouvante, un humour qui rappelle bien entendu le magnifique Rosa candida. Nous visitons l'Islande en compagnie de cette jeune femme attendrissante et d'un enfant. Les paysages sont magnifiques, les dialogues tendres et cruels. Un voyage initiatique qui mènera tout droit à l'amour.
    C'est beau ...

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  • Après Rosa Candida une autre perle à l'éclat particulier.

    Après Rosa Candida une autre perle à l'éclat particulier.

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  • L’Embellie, deuxième roman de l’auteur a été écrit en 2004, bien avant Rosa Candida bien qu’il ait été traduit et publié en France bien plus tard.
    J’ai retrouvé dans ce roman la fantaisie qui m’avait séduite dans Rosa Candida, mais je n’ai été qu’à moitié emballée là où j’avais été totalement...
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    L’Embellie, deuxième roman de l’auteur a été écrit en 2004, bien avant Rosa Candida bien qu’il ait été traduit et publié en France bien plus tard.
    J’ai retrouvé dans ce roman la fantaisie qui m’avait séduite dans Rosa Candida, mais je n’ai été qu’à moitié emballée là où j’avais été totalement séduite.
    Les personnages d’Audur Olafsdottir sont attachants : jeune femme immature, fantaisiste et placide, l’héroïne de l’Embellie, comme l’Arnljótur de Rosa Candida se laisse ballotter par la vie sans intervenir véritablement. Il aura fallu que son mari la quitte pour qu’elle commence à se poser des questions sur son mariage… et alors même qu’elle se félicite de son statut de célibataire sans enfant, voilà que sa meilleure amie lui colle entre les bras un marmot de 4 ans pour un temps indéterminé.
    Commence alors un tour d’Islande en hiver où les personnages les plus inattendus surgissent dans le désert de lave et la nuit noire ! J’ai bien aimé cet aspect « ethnologique » du roman où l’on suit la route circulaire, cette route étonnante, seule grande route islandaise, qui longe les côtes, bordées de falaises abruptes, de déserts, où l’on rencontre de façon inopinée une faune diverse et variée : moutons, faucons, oies sauvages, baleines, phoques…
    Si j’ai aimé les personnages et la nature, l’ensemble m’a cependant laissé comme un goût d’inachevé : sympathique, plein d'humour et facile à lire mais moins abouti que Rosa Candida. Et pour ceux, qui comme moi, auront aimé le road-trip islandais, je leur conseille la lecture de Karitas, sans titre de Kristín Marja Baldurs
    dóttir et Entre ciel et terre de Jon Kalman Stefansson.

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