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Le premier livre de Vincent Jacq, publié en 1982, fut salué par de nombreux critiques (Bertrand Poirot-Delpech, Jérôme Garcin, Jean Ricardou, François-Olivier Rousseau ou Gérard de Cortanze), mais c'est le second, presque dix ans plus tard, Odeur d'encre, odeurs d'îles, qui rencontra à la fois la presse littéraire (Nicole Casanova, Michel Braudeau ou Jan Baetens) et un plus large public. L'Escampette a publié en 1993 son troisième ouvrage, Vingt-trois moments de l'embouchure.
La publication annoncée pour octobre 2016 est une réédition revue et corrigée de ces deux derniers textes qui n'étaient plus disponibles depuis longtemps, augmentée d'un inédit, Lisbonne, nuits intranquilles.
Vincent Jacq est revenu à l'écriture après une quinzaine d'années de quasi silence hors quelques articles spécialisés (archéologie, photographie, langue française). Au service du réseau culturel extérieur pour le ministère des Affaires étrangères et l'Alliance française, il a séjourné ou effectué des missions dans une centaine de pays.
Les expériences que l'on vit loin de chez soi, la réalité effective ou imaginaire de la vie des gens, la leçon des paysages et des climats fournissent la matière d'une écriture dépouillée qui ne vise pas à l'exotisme, comme les beaux textes des grands voyageurs des siècles passés, mais à une réflexion littéraire sur les bonheurs et les douleurs de chacun dans sa traversée d'une existence incompréhensible et merveilleuse.
À travers les trois ouvrages différents dans leur forme (essai, poésie, expérimentation) qui sont réunis ici, son écriture, à la fois sensuelle et précise, évoque un même parfum d'éternité vagabonde.
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