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L'eau de rose

Couverture du livre « L'eau de rose » de Christophe Carlier aux éditions Phebus
  • Date de parution :
  • Editeur : Phebus
  • EAN : 9782752911735
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Les écrivains, on le sait, ne prennent pas de vacances. Aussi, en villégiature à la villa Manolis, Sigrid compte-t-elle écrire un de ces romans à l'eau-de-rose dont elle a le secret. Mais rien ne se passe comme prévu. Voici que l'auteur, elle-même, tombe amoureuse de la jeune Gertrude, qui... Voir plus

Les écrivains, on le sait, ne prennent pas de vacances. Aussi, en villégiature à la villa Manolis, Sigrid compte-t-elle écrire un de ces romans à l'eau-de-rose dont elle a le secret. Mais rien ne se passe comme prévu. Voici que l'auteur, elle-même, tombe amoureuse de la jeune Gertrude, qui bientôt s'éloigne...
Son manuscrit, aussi, prend une tournure étrange. La belle Priscilla s'apprêtait à y épouser Robert, un avocat qui semble l'homme parfait. Pour attiser ses ardeurs, elle l'amène dans son lit quelques jours avant la cérémonie. Mais au matin, l'homme à ses côtés n'est pas son promis. Comment a-t-elle pu se tromper, même un peu ivre ?
Les deux récits se déroulent en parallèle, avec leur lot de personnages secondaires. Léandros, un plagiste qui découvre son pouvoir de séduction. Ou cette pharmacienne qui développe une relation adultère avec un autre hôte...
De quoi composer une Carte de Tendre contemporaine, et un récit souriant et acidulé sur le désir et la passion...

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Avis (2)

  • Sur le présentoir de la médiathèque la couverture du roman m'a attirée .
    Sobre, sur fond blanc, elle présentait les contours d'une silhouette féminine, de dos, entièrement vêtue de rose, chapeautée, qui rappelait celle des élégantes des années 50. Le titre évoquant un parfum avait un petit...
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    Sur le présentoir de la médiathèque la couverture du roman m'a attirée .
    Sobre, sur fond blanc, elle présentait les contours d'une silhouette féminine, de dos, entièrement vêtue de rose, chapeautée, qui rappelait celle des élégantes des années 50. Le titre évoquant un parfum avait un petit air rétro. Bien sûr, il renvoyait à un genre littéraire populaire, inhabituel dans cette bibliothèque, mais la 4e de couverture me semblait rassurante, elle annonçait que son personnage principal Sigrid, était une écrivaine spécialiste des romans roses « un genre mineur, décrié mais indispensable à notre époque où le rêve est rare ».en vacances en Grèce . Il ne devait donc pas s'agir à proprement parler d'un roman à l'eau de rose …..

    Je me suis donc embarquée dans sa lecture. L'écrivaine arrive à l'hôtel Manolis, sur une île de la Mer Egée « un de ces palaces endormis dans leur splendeur ancienne, qui perdent chaque année un peu de leur superbe ». C'est la fin de l'été, les clients sont moins nombreux . Elle pourra y écrire en toute tranquillité son prochain roman. Dès son arrivée, elle remarque une jeune fille nommée Gertrude étrangement vêtue dont le regard « semble lui adresser une invitation silencieuse »...........
    La suite, comme on peut s'y attendre, va proposer la relation du séjour dans cet hôtel, les menus événements qui le ponctuent, l'avancée du travail de rédaction du roman, son processus créatif .

    La caractéristique de L'EAU DE ROSE c'est que qu'il est construit par l'alternance de deux récits. Celui du séjour à l'hôtel est régulièrement entrecoupé par les scènes du roman sentimental que Sigrid est en train de rédiger et qui relate les épisodes d'une relation amoureuse entre deux héros : Priscilla et Robert, deux membres de la bonne société américaine de Boston .
    Les deux genres littéraires vont peu à peu se contaminer. Sigrid, tout en observant le fonctionnement de « la cohorte étrange » de vacanciers dans cet hôtel « anachronique, lesté d'irréalité, de déraison », se comporte comme une héroïne de ses propres romans, elle en adopte les regards, les fantasmes. La fiction colorant le réel, le récit adopte lui aussi la prose maniérée, ampoulée et et les clichés des romans roses .

    Le principe de construction de deux récits qui s 'enchâssent et se croisent donne à l'ouvrage un aspect décousu. J'y vois à la fois la mise en abyme d'un type littéraire :le roman sentimental et un pastiche de son style codifié , pleinement assumé avec un certain humour par Christophe Carlier

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  • Quoi de mieux pour se ressourcer, retrouver l’inspiration qu’un séjour sur une île grecque. Choisissez, en fin de saison, un petit hôtel désuet, plein d’histoires, au bord de la mer. Prenez possession de votre chambre, ouvrez votre ordinateur et… Attendez la venue de la fée inspiration.
    C’est...
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    Quoi de mieux pour se ressourcer, retrouver l’inspiration qu’un séjour sur une île grecque. Choisissez, en fin de saison, un petit hôtel désuet, plein d’histoires, au bord de la mer. Prenez possession de votre chambre, ouvrez votre ordinateur et… Attendez la venue de la fée inspiration.
    C’est ce que fait Sigrid, auteure de romans à l’eau de rose. Lors de son arrivée à l’hôtel Manolis, elle sent, dans le dos, un regard insistant et se retourne sur une silhouette féminine « Une jeune fille à l’air étonné paraissait lui adresser une invitation silencieuse ». Hum, peut-être le départ d’une idée de roman ?
    Sigrid,femme introvertie, timide, vit sa vie à travers les livres qu’elle écrit. Gertrude, le prénom de cette jeune personne, semble hypnotiser Sigrid qui la suit du regard ou à la trace, allant même jusqu'à la photographier pour mieux l'admirer, modifier la structure sur son ordinateur. Elle arrive à mettre en route un de ses romans à l’eau de rose, mais, le cœur n’y est pas, il se promène ailleurs et à l’énigmatique présence de Gertrude. Roman et réalité allant même jusqu'à se rencontrer
    Un vol de bijou vient pimenter le livre. Deux veilles demoiselles anglaises étudient l’entourage avec une curiosité certaine, des idylles se nouent, un client part précipitamment… Je sens comme une atmosphère à la Hercule Poirot ou Agatha Christie
    J’avais apprécié son premier roman « l’assassin à la pomme verte ». Je retrouve le même style un peu désuet quelque fois, son humour , qui joue des clichés, comme les pages du roman que Sigrid est en train d’écrire.
    J’ai lu « L’eau de rose »  d’une traite, mais il m’a manqué un petit quelque chose dans la rencontre entre les deux jeunes femmes, peut-être une once de vraisemblable pour que je puisse y croire. Je dois être une indécrottable pragmatique
    . Malgré mes quelques réticences, j’ai passé un moment agréable grâce à l’écriture de Christophe Carlier, qui a été, malgré ce que j’écris, un agréable moment de lecture. A bientôt de vous lire Monsieur Carlier.

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