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Peut-on parler de « totalitarisme » quand il s'agit de nommer le pouvoir des multinationales tel qu'il s'est construit et imposé depuis le début du xx e siècle ? Avec ce texte court, Alain Deneault démontre avec une grande finesse philosophique les processus qui permettent de l'affirmer.
Alors que la pratique politique moderne voudrait que les sujets d'une collectivité obéissent aux lois, non aux puissants, on assiste à un renversement pervers : ce sont les multinationales, aujourd'hui, qui soumettent la délibération des assemblées politiques à d'autres « lois », supérieures, qu'elles s'assurent de rendre efficaces : la « loi » du marché, la « loi » de la concurrence, la « loi » universelle de l'offre et de la demande.
Tout est affaire de confusion.
En s'appuyant sur le cas d'école que constitue l'entreprise Total, le philosophe insiste sur le fait que les sociétés privées se réclament en permanence de la loi pour fonder sur elle leur autorité et la jouissance même de leur domination sociale. Mais que signifie au fond « c'est légal » quand les actes ainsi autorisés par des législations complaisantes - le travail forcé des enfants au Myanmar, la pollution meurtrière du delta du Niger, etc. - choquent à ce point la conscience commune ?
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