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Le Spirou de... : la femme léopard

Couverture du livre « Le Spirou de... : la femme léopard » de Yann et Schwartz aux éditions Dupuis
  • Date de parution :
  • Editeur : Dupuis
  • EAN : 9782800157429
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Bruxelles, 1946. Une implacable canicule s'abat sur la capitale belge, encore très marquée par la Seconde Guerre mondiale. Sur les toits, une femme-léopard fuit, poursuivie par deux robots inquiétants au look de pygmées géants, et trouve refuge au Moustic Hôtel, dans la chambre mansardée du... Voir plus

Bruxelles, 1946. Une implacable canicule s'abat sur la capitale belge, encore très marquée par la Seconde Guerre mondiale. Sur les toits, une femme-léopard fuit, poursuivie par deux robots inquiétants au look de pygmées géants, et trouve refuge au Moustic Hôtel, dans la chambre mansardée du colonel Van Praag, un vieux colon irascible. Découverte par ce dernier, la sculpturale jeune femme est blessée à l'épaule par le vieillard à la gâchette sensible. C'est à ce moment qu'intervient Spirou.
Un Spirou méconnaissable... qui s'est mis à picoler ! Car, incapable d'oublier la jeune Audrey, l'héroïque groom a pris la mauvaise habitude de noyer régulièrement son spleen dans l'alcool. L'irruption d'Aniota, la femme-léopard, va agir comme un électrochoc sur Spirou, car l'étrange créature va l'entraîner dans une grande aventure africaine à la recherche d'un fétiche volé à sa tribu ! Et après un petit détour par Saint-Germain-des-Prés, Spirou et Fantasio se retrouveront sur la piste de nazis (eh non, ils n'étaient pas tous morts) chercheurs d'uranium qui poursuivent, à coup sûr, de sombres desseins...

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Avis (1)

  • Bruxelles en 1946. On paie toujours ses frites « Chez Bertje » avec des tickets de rationnement. le Congo est toujours belge, et les touristes américains découvrent l'Europe, sous un soleil torride. Spirou, toujours groom au Moustic Hôtel, noie ses déceptions amoureuses dans l'alcool. Pendant...
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    Bruxelles en 1946. On paie toujours ses frites « Chez Bertje » avec des tickets de rationnement. le Congo est toujours belge, et les touristes américains découvrent l'Europe, sous un soleil torride. Spirou, toujours groom au Moustic Hôtel, noie ses déceptions amoureuses dans l'alcool. Pendant que Fantasio écoute « les Zazous » et tente de comprendre l'existentialisme, sur les toits de la capitale, une femme-léopard et de massifs robots se poursuivent. Ailleurs, d'anciens nazis, spécialistes de l'uranium, sont au cœur d'un coup d'état en Afrique. La clef de tout cela est-elle dans un double fétiche à clous (un Koso) ?
    Ainsi jetés sur le papier, les éléments de cette nouvelle aventure de Spirou semblent bien disparates et pourtant, cela fonctionne très bien. A la vitesse supérieure même. Une des grandes qualités de cette série (d'autres, plus nostalgiques que moi, diront un défaut) est qu'elle a connu, au fil des années, différents auteurs et dessinateurs aves des bonheurs plus ou moins heureux. Ainsi il existe une série parallèle à la série initiée par Franquin, elle s'appelle « le Spirou de … » ; elle devait, au départ, n'être composée que de one-shots mais les différents tomes précédents ayant connu un succès bien plus qu'honorable, l'éditeur a décidé de renouveler sa confiance dans le duo Yann-Scwartz. Voici donc la suite de « le Groom vert-de-gris ».
    Yann (1954) est souvent qualifié de scénariste drôle, cynique, féroce, romantique à l'occasion, érudit, féru d'Histoire, curieux de tout. Ce qui explique très probablement la diversité de son inspiration (de « Bob Marone » aux « Innommables », de « XIII Mystery » » à « Dent d'ours », de « la Tigresse blanche » aux « Hauts de Hurlevent » d'après Emily Brontë). Quant à Olivier Schwartz (1963), souvent comparé au très regretté Yves Chaland, il est un des dessinateurs les plus inventifs (les mises en page), des plus vivaces mais également des plus raffinés. Parfait, pour ce premier tome, où nous retrouvons aussi bien Bruxelles que Paris ou Anvers. Parfait pour croquer quelques figures culturelles de l'époque : Jean-Paul Sartre et son Castor (Simone de Beauvoir), Boris Vian et sa trompette, Juliette Gréco et son nez … Parfait pour nous proposer une sculpturale femme-léopard, croisement improbable entre Skin de Skunk Anansie et Grace Jones. Bref, graphiquement séduisant.
    Un autre aspect, tout aussi séduisant, mais plus personnel, est que les dialogues sont truffés de mots propres au patois bruxellois. Il y a bien sûr tous ces jurons mais également « brol » (bric-à-brac), « zinneke » (chien bâtard) ou « frituur » (friterie). Et le parcours est émaillé de références visuelles : il y a même la citation d'un personnage de Tintin. Un hommage très certainement ! Pour un personnage très lisse par un personnage qui l'est de moins en moins, ce qui le rend de plus en plus passionnant.

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