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Premier livre de Jacques Rancière aux éditions Nous et premier livre critique en France consacré à l'oeuvre de Philippe Beck. Avec Le sillon du poème les éditions Nous poursuivent leur travail d'éclaircissement du rapport entre poésie et philosophie.
Dans ce livre Jacques Rancière s'intéresse plus que tout à ce que fait la poésie de Philippe Beck. Ce qu'elle fait au langage dans la pratique du poème, ce qu'elle fait à la fois à la pensée comme intervention sur le langage, et à la politique par sa manière de mettre des mots en commun à l'adresse d'une possible communauté. Il éclaire le travail de re-poétisation du poétique effectué par Beck, qu'il s'agisse de sa façon de réveiller la poésie latente dans la prose - celle des contes populaires ou des recensions critiques - ou de la manière dont il réactive des genres supposés défunts ou désuets - de l'idylle au poème didactique. Rancière insiste sur le noeud langage-penséecommunauté en partant de la combinaison qu'opère Philipe Beck entre le lyrique au sens large et le travail critique.
Pour ce faire, il s'arrête sur les opérations formelles pratiquées par Beck sur les textes (interprétation, verticalisation, densification), et désigne l'idée de dégel de la langue comme utopie de la poésie et assignation à la protestation contre un état du monde. Cette protestation est dans la forme d'une obstination. Obstination qui consiste à penser que la poésie est un mode du discours qui importe à la pensée elle-même, et obstination à penser la poésie comme une histoire sur laquelle il faut toujours revenir pour la continuer.
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