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Le serpent majuscule

Couverture du livre « Le serpent majuscule » de Pierre Lemaitre aux éditions Albin Michel
Résumé:

« Avec Mathilde, jamais une balle plus haute que l'autre, du travail propre et sans bavures. Ce soir est une exception. Une fantaisie. Elle aurait pu agir de plus loin, faire moins de dégâts, et ne tirer qu'une seule balle, bien sûr. »Dans ce réjouissant jeu de massacre où l'on tue tous les... Voir plus

« Avec Mathilde, jamais une balle plus haute que l'autre, du travail propre et sans bavures. Ce soir est une exception. Une fantaisie. Elle aurait pu agir de plus loin, faire moins de dégâts, et ne tirer qu'une seule balle, bien sûr. »Dans ce réjouissant jeu de massacre où l'on tue tous les affreux, Pierre Lemaitre joue en virtuose de sa plume caustique. Avec cette oeuvre de jeunesse inédite, il fait cadeau à ses lecteurs d'un roman noir et subversif qui marque ses adieux au genre. Dialogues cinglants, portraits saisissants, scénario impitoyable : du pur Pierre Lemaitre." [...] [Une] réussite totale, une langue savoureuse, une intrigue parfaite, un ton délicatement sarcastique" Le Canard Enchainé"Un roman savoureux, drôle et fort méchant" Biblioteca"C'est noir, très drôle et complètement inattendu" Madame Figaro

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  • Cramponnée au volant de sa R25, Mathilde trépigne car elle est coincée dans les embouteillages, elle râle, insulte tout le monde même Ludo, le dalmatien, en prend pour son grade. Mathilde est pressée, elle a un contrat à exécuter. Si, si, un contrat, comme la mafia : un mystérieux ami, Henri,...
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    Cramponnée au volant de sa R25, Mathilde trépigne car elle est coincée dans les embouteillages, elle râle, insulte tout le monde même Ludo, le dalmatien, en prend pour son grade. Mathilde est pressée, elle a un contrat à exécuter. Si, si, un contrat, comme la mafia : un mystérieux ami, Henri, alias le commandant, qu’elle a connu dans la Résistance lui a désigné une victime à abattre.

    Ce sera chose faite, en pleine rue, alors que l’industriel promène son Teckel, deux balles dans les testicules pour le fun et une dans la tête pour finir, et pendant qu’elle y est, autant trucider le Teckel, que deviendrait-il sans son maître….

    Mathilde fut une belle femme autrefois, mais en 1985, elle s’est empâtée, trente kilos au moins, mais garde un certain charme.

    Elle a réussi sa mission, malgré les petits arrangements dans le mode d’exécution, et devrait se débarrasser de son arme car on lui en fournit une différente chaque fois pour ne pas éveiller les soupçons. Mais parfois, elle les garde et les range dans un carton à chaussures. Mais, en saut lieu on s’inquiète : pourquoi avoir visé les testicules ? Même Henri essaie de comprendre et l’appelle le lendemain mais elle trouve une explication…

    Entre deux contrats, Mathilde a une vie ordinaire, elle a épousé un médecin aujourd’hui décédé, un peu par dépit car elle était amoureuse d’Henri, qui avait aussi un béguin pour elle, mais la manière cruelle dont elle a exécuté un officier allemand pendant la guerre, sans éprouver la moindre émotion lui a fait prendre un autre chemin. Dangereuse, Mathilde !

    On va suivre Mathilde au fur et à mesure des contrats qu’on lui confie, mais on commence à se demander si Alzheimer n’est pas entrée en contact avec son cerveau, car elle commence à avoir envie de trucider tout le monde, le voisin qui lui apporte des légumes, une jeune femme dont elle a noté l’adresse sans se souvenir du pourquoi et du comment : dommage collatéral…

    J’ai littéralement dévoré ce roman, les ruminations de Mathilde qui parle avec Henri dans sa tête, le pauvre Ludo, le chien, qu’elle malmène sans vergogne… c’est jouissif pour le lecteur de la suivre au fil des contrats et de ses délires, même si on ne voudrait en aucun cas l’avoir comme voisine, avec un final en apothéose… On ne meurt que d’une chose durant cette lecture, c’est de rire…

    J’ai découvert Pierre Lemaître avec « Au revoir là-haut » et depuis je dévore : la saga, la suite avec « Le Grand Monde », mon préféré, mais je connaissais très peu l’auteur de polars n’ayant lu que « Robe de marié » qui m’a beaucoup plus et je suis conquise. Il a sorti ce roman, écrit dans les années quatre-vingts et non publié, d’un tiroir et a décidé de le publier sans modifier le texte sinon, cela aurait été un autre livre explique-t-il.

    https://leslivresdeve.wordpress.com/2024/03/06/le-serpent-majuscule-de-pierre-lemaitre/

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  • Mathilde, petite bonne femme d'une soixantaine d'année au caractère bien trempée reçoit ses ordres de route du commandant Henri. Elle a la charge de faire disparaître certaines personnes moyennant finances jusqu'au jour où vieillesse arrivant, cela dérape.

    Ce polar ludique et distrayant à...
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    Mathilde, petite bonne femme d'une soixantaine d'année au caractère bien trempée reçoit ses ordres de route du commandant Henri. Elle a la charge de faire disparaître certaines personnes moyennant finances jusqu'au jour où vieillesse arrivant, cela dérape.

    Ce polar ludique et distrayant à souhait où l'intrigue est plutôt bien menée va de rebondissement en rebondissement. J'ai apprécié le côté féministe de ce manuscrit avec la forte personnalité de Mathilde, un brin parano, mais qui a beaucoup de ressources au point de déjouer certains pièges. Ce côté punchy du personnage principal donne une certaine tonicité au livre.

    Premier roman de cet auteur qui a le mérite d'être un polar gentillet qui m'a par moment fait bien rire car très visuel. Cependant il ne sera pas inoubliable contrairement aux autres livres plus affutés qui suivront.

    A lire comme un bon divertissement.

    https://quandsylit.over-blog.com/2024/01/le-serpent-majuscule-pierre-lemaitre.html

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  • C'est le deuxième livre de Pierre Lemaître que je lis, et je n'ai pas plus été séduite par celui-ci que par le premier.
    L'histoire est fantaisiste certes, mais elle ne m'a pas captivée, loin de là.
    Certaines scènes sont violentes sans que cela ne soit nécessaire, à mon avis... et pourtant,...
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    C'est le deuxième livre de Pierre Lemaître que je lis, et je n'ai pas plus été séduite par celui-ci que par le premier.
    L'histoire est fantaisiste certes, mais elle ne m'a pas captivée, loin de là.
    Certaines scènes sont violentes sans que cela ne soit nécessaire, à mon avis... et pourtant, j'ai lu des thrillers où la violence avait la part belle, sans que cela ne me dérange.

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  • J'ai lu beaucoup d'avis enthousiastes sur ce premier roman de Pierre Lemaitre, sorti des cartons en 2021.
    Ce polar loufoque n'est pas du tout le genre que je lis d'habitude, je l'ai lu facilement parce que l'écriture est fluide mais l'histoire ne m'a pas du tout emballée. Sans m'ennuyer, je n'y...
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    J'ai lu beaucoup d'avis enthousiastes sur ce premier roman de Pierre Lemaitre, sorti des cartons en 2021.
    Ce polar loufoque n'est pas du tout le genre que je lis d'habitude, je l'ai lu facilement parce que l'écriture est fluide mais l'histoire ne m'a pas du tout emballée. Sans m'ennuyer, je n'y ai rien trouvé d'intéressant. Mais bien sûr, ce n'est que mon opinion personnelle.
    Je trouve un peu dommage que l'on encense un livre parce que l'auteur a du talent.

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  • Il s'agit du premier polar de l'auteur.


    Mathilde ancienne résistante de la dernière guerre reconvertie en tueuse à gages . Son ancien chef de réseau lui confie des contrats.
    Mathilde aime le travail bien fait , n'a aucune empathie et dégomme avec plaisir en pensant bien faire. Mais elle...
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    Il s'agit du premier polar de l'auteur.


    Mathilde ancienne résistante de la dernière guerre reconvertie en tueuse à gages . Son ancien chef de réseau lui confie des contrats.
    Mathilde aime le travail bien fait , n'a aucune empathie et dégomme avec plaisir en pensant bien faire. Mais elle vieillit a du mal à se concentrer et se souvenir. De plus elle a des sautes d'humeur et l'amnésie la guette.Evidemment cela va dégénérer pour notre plus grand plaisir. C'est drôle, loufoque et nous passons un bon moment de lecture avec notre tata flingueuse !

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  • Mathilde, veuve de soixante-trois ans, est une petite dame dynamique. C’est aussi une ancienne résistante qui exerce une profession pas banale puisqu’elle est tueuse à gage. Sauf que Mathilde commence un peu à fatiguer, à se mélanger les pinceaux dans ses missions et à oublier les règles qui lui...
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    Mathilde, veuve de soixante-trois ans, est une petite dame dynamique. C’est aussi une ancienne résistante qui exerce une profession pas banale puisqu’elle est tueuse à gage. Sauf que Mathilde commence un peu à fatiguer, à se mélanger les pinceaux dans ses missions et à oublier les règles qui lui permettent de ne pas se faire repérer. Ce qui va conduire à des situations ubuesques que Henri, le supérieur et vieil amoureux platonique de Mathilde, va devoir gérer alors qu’un jeune policier, René Vassiliev, commence à avoir des doutes sur cette accorte petite bonne femme.

    Ce polar est celui avec lequel Pierre Lemaitre a fait ses adieux au genre mais le premier écrit par l’auteur en 1985. On y sent une véritable jubilation à aller sur ce terrain tout en se permettant d’y mêler une touche de fantaisie en mettant en scène une femme tueuse à gage affublée de pertes de mémoire qui, dans le cadre de son travail, sont véritablement fatales.

    Cette mamie flingueuse qui perd la boule et sème la mort autour d’elle est fort réjouissante et le tout est particulièrement divertissant. Sous ses airs bonhomme, Mathilde est une teigne sans cœur qui n’aime personne, pas même sa fille, et qui n’a aucune complaisance ou pitié pour qui que ce soit. Evidemment, le plaisir de la lecture réside dans cette contradiction et dans ce personnage qui trompe allègrement son monde.

    Pierre Lemaitre y va fort avec l’humour noir et les situations décalées et n’hésite pas à dézinguer certains de ses personnages qu’on pensait être parmi les principaux. Il s’en explique d’ailleurs dans un avant-propos éclairant : « J'ai la réputation d'être assez méchant avec mes personnages et dès ce premier roman le reproche est, à mon avis, justifié. Le lecteur ne supporte pas toujours aisément la mise à mal d'un personnage auquel il s'est attaché. C'est pourtant ce qui arrive dans la vie non ? […]. Pourquoi le romancier devrait-il mettre plus de gants que la vie elle-même ? Mais ce qu'on accepte de la vie, on n'est pas toujours prêt à le pardonner à un romancier. Parce que lui avait le choix de faire autrement … et qu'il ne l'a pas fait. »

    C’est un livre un peu foutraque dans lequel tout est permis grâce à ce personnage de Mathilde qui ne semble avoir aucune limite et qui, si elle perd la tête, n’a rien perdu de ses réflexes acquis au fil des années.

    On pensera évidemment à Audiard dans l’ironie des dialogues et des situations et parce que le récit dégage un charme suranné attachant. Pierre Lemaitre a soigné l’ensemble de ses personnages, jusqu’aux seconds voire troisièmes rôles, livrant des portraits pleins de causticité et parfois de tendresse, dans une galerie truculente et décalée.

    Avec ce polar, la boucle est donc joliment bouclée pour Pierre Lemaitre, et sans doute pour ses lecteurs.

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  • 5 mai 1985: meurtre en plein jour, avenue Foch, d'une personnalité parisienne...au 44 Magnum...rien que de très "classique" finalement pour un roman estampillé "polar" !...
    Particularité quand même : l'assassin est une sexagénaire grassouillette, Mathilde, pour laquelle ce genre d'exercice...
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    5 mai 1985: meurtre en plein jour, avenue Foch, d'une personnalité parisienne...au 44 Magnum...rien que de très "classique" finalement pour un roman estampillé "polar" !...
    Particularité quand même : l'assassin est une sexagénaire grassouillette, Mathilde, pour laquelle ce genre d'exercice semble d'une banalité à...mourir !!
    Enquête menée pat le commissaire Orchipinti et son inspecteur Vassiliev : jusque là, rien que de très banal aussi pour un roman policier...
    Particularité quand même : les meurtres vont se succéder à un rythme tel que récapituler la liste des occis devient un redoutable exercice de calcul mental !!
    Eh oui !la Mathilde est revenue ! Ancienne résistante, quelque peu bloquée dans son passé de guerre et dans cette "merveilleuse et sublime peur de mourir" elle est devenue...tueuse à gages... ! Sauf qu'elle a perdu en route quelques neurones, beaucoup de rationalité et qu'à présent elle "dynamite, disperse et ventile " à tout va ! Mathilde, électron libre et incontrôlable autour de laquelle vibrionnent quelques personnages en..."sursis" !!
    Eu égard au nombre de macchabées, ce roman est noir, certes...
    mais mené avec une telle...vitalité qu'il tourne au divertissement ! Ne surtout pas y chercher une once de morale, d'ordre ou de normalité...
    Pierre Lemaitre oublie le noir-noir de romans tels "la robe de marié" ou "cadres noirs" pour un noir d'où jaillit une fantaisie jubilatoire et jouissivement amorale...du noir à la Soulages ?
    Ca flingue tous azimuts, ça tombe comme des mouches au son des Lüger, 44 Magnum, Desert Eagle et autres joujoux, ça sentimentalise vite fait, ça s'embrouille...
    Sacrée Mathilde, tu me fais penser à Bernard Blier dans les "tontons flingueurs"; toi aussi tu "travailles en férocité", "envoies au terminus des prétentieux", histoire "d'y entendre chanter les anges".
    Couleur inédite sur la palette de Pierre Lemaitre. Vaut le détour !

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  • 1985. Mathilde (63 ans) veuve du Docteur Perrin, a – depuis des décennies – un métier « top secret » (et qui fait froid dans le dos …) Elle travaille sous la direction de Henri Latournelle (70 ans) qu’elle a connu jadis (dans la Résistance) sous l’Occupation allemande … Mathilde aimait peu...
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    1985. Mathilde (63 ans) veuve du Docteur Perrin, a – depuis des décennies – un métier « top secret » (et qui fait froid dans le dos …) Elle travaille sous la direction de Henri Latournelle (70 ans) qu’elle a connu jadis (dans la Résistance) sous l’Occupation allemande … Mathilde aimait peu « feu » son mari. N’aime guère plus son chien (un dalmatien de deux ans nommé Ludo …) Déteste tous les enfants (n’apprécie d’ailleurs que très moyennement sa propre fille, Françoise …) et exècre son gendre ! Son voisin l’insupporte tout autant …

    René Vassiliev est policier. Célibataire, il vit dans l’appartement de sa mère décédée et rend régulièrement visite à un vieil homme (M. de la Hosseray) ancien employeur de son défunt père (un russe blanc émigré à Paris lors de la Révolution, qui fut chauffeur de taxi …)

    Constance (la trentaine) ancienne toxicomane, vient de sortir de prison. Après avoir prouvé son réel désir de réinsertion, elle récupère enfin son fils Nathan (placé à la DDASS durant ces dernières années …)

    Après une vie de fort « bons et loyaux services » auprès d’une mystérieuse entreprise, il semblerait que Mathilde ait un peu « foiré » sa dernière mission (celle de Maurice Quentin, un homme d’affaires assez louche …) À partir de ce moment-là, tout va partir en « eau de boudin » pour cette femme, habituellement consciencieuse !

    Un polar particulièrement farfelu (mais agréable à lire) au cours duquel le jeune (et cruel !) Pierre Lemaitre n’a fait aucun cadeau à ses malheureux protagonistes … Ce roman – comme nous l’indique l’auteur en avant propos – est son tout premier du genre (et l’avait bien trop longtemps laissé dormir dans un tiroir …) L’auteur a finalement décidé de nous l’offrir, tel un « cadeau d’adieu », après avoir (définitivement ?) abandonné l’écriture des romans noirs …

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