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« Mais, avant tout, comment s'est passé votre voyage ? - Quelles nouvelles ? reprit le commissaire en occultant totalement la question d'Etchevarry. - On vient de découvrir un corps sur une voie de chemin de fer, juste à la sortie de la gare de Sathonay. On n'a pas pu l'identifier, il n'avait aucun papier sur lui. C'est un homme, la cinquantaine peut-être. Ce n'est vraiment pas beau à voir ; il a été décapité par le train. Impossible pour l'instant de savoir s'il s'agit d'un suicide, d'un accident ou d'un meurtre. - Merde ! Décapité ? C'est quoi ce truc ? Tu y es ? »
Encore une belle surprise que ce polar que nous proposent les éditions du Caïman. J’ai immédiatement apprécié le style d’Eric Courtial, il nous présente son personnage principal: Patrick Furnon, dans son contexte familial, puis l’enquête débute, et elle n’est pas des plus faciles.
L’auteur n’hésite pas à faire souffrir ses personnages, il leur a imaginé des personnalités simples comme on en rencontre tous les jours, on s’identifie donc immédiatement, pourtant ce ne sont pas de banals personnages de roman policier, une un respect évidents les lient les uns aux autres, le lecteur ne peut donc que ressentir cet attachement, cette confiance.
Une écriture agréable, une histoire dont l’issue est loin d’être connue d’avance, une enquête menée avec acharnement, mais comme dans la réalité, les efforts ne sont pas toujours récompensés, pas dans l’immédiat en tout cas.
https://livresque78.wordpress.com/2017/10/26/le-secateur-deric-courtial-aux-editions-du-caiman/.
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