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Le roi, la reine et les empires : la guerre froide à travers les championnats du monde d'échecs

Couverture du livre « Le roi, la reine et les empires : la guerre froide à travers les championnats du monde d'échecs » de Daniel Johnson aux éditions Heloise D'ormesson
Résumé:

Jeu ? Enjeu ? Les échecs fleurissaient déjà à la fin du xixe siècle, dans les cafés, les cercles intellectuels et au sein de l'élite russe. En 1917, les bolcheviques vont les utiliser à des fins de propagande : de distraction bourgeoise, gratuite, ils deviennent synonymes de discipline, de... Voir plus

Jeu ? Enjeu ? Les échecs fleurissaient déjà à la fin du xixe siècle, dans les cafés, les cercles intellectuels et au sein de l'élite russe. En 1917, les bolcheviques vont les utiliser à des fins de propagande : de distraction bourgeoise, gratuite, ils deviennent synonymes de discipline, de rigueur, et incarnent l'idéal révolutionnaire.

Avec la guerre froide, le jeu est érigé en symbole de la lutte entre les deux grands blocs. Les Soviétiques y excellent, et rares sont les champions du monde capitaliste, excepté le mythique Bobby Fischer, qui parviendront à battre les maîtres Botvinnik, Spassky, ou, plus près de nous, Karpov et Kasparov. Cependant, les joueurs d'échecs recèlent également une pépinière de la dissidence, façonnant des personnalités telles que Kortchnoï ou Sharansky. Daniel Johnson propose le récit des matchs les plus passionnants et les plus délirants de cette histoire contemporaine, entre raison suprême et folie douce.

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