Le premier volume, intitulé « Nostradamus et la fin des temps » analysait la lettre à Henri Second. Il tentait de montrer le caractère chronologique du document, de rechercher les éléments historiques lui correspondant. Pour le présent et le futur, j'émettais quelques hypothèses prudentes sur l'évolution possibles de notre monde. Je présentais la montée de l'islamisme, les attentats en Europe, l'émergence de gouvernement de plus en plus autoritaire auquel répondait une révolte croissante de la population. J'essayais d'être le plus prudent possible et de n'avancer qu'à tâtons. L'exégèse des prophéties de Nostradamus est tellement périlleuse. C'est une oeuvre de solitude, de recherche patiente ou la modestie doit rester la règle de travail absolue, sous peine d'être durement démentie par la réalité des faits.
Pour ce deuxième ouvrage, j'ai souhaité approfondir la prophétie de Daniel et la comparer avec celle du sage salonnais. Je me suis, en effet, rendu compte lors de mes recherches, que Nostradamus indique s'être inspiré des prophètes bibliques ou plutôt des « Sacrées Ecritures ».
Il semble s'inspirer des annonciations d'Ezéchiel, de Zacharie et de Daniel. Il utilise subtilement l'Evangile de Saint-Mathieu et l'Apocalypse de Saint-Jean. Il emprunte à chacun d'eux de nombreux éléments. Toutefois, il puise de manière abondante dans l'oeuvre de Daniel et dans l'Apocalypse.
Il y a de nombreux thèmes communs, chez les deux auteurs : la guerre en Syrie et en Irak, l'annonce d'un conflit majeur en Palestine ou le rôle important de la Russie pour la fin des temps. J'attire particulièrement l'attention, sur la mise en avant, tant chez Daniel que chez Nostradamus du destin messianique de la grande Russie. C'est un point important. Il est comme un leitmotiv chez l'un, comme chez l'autre. Il permettra la victoire du Grand monarque français contre l'Antéchrist. C'est sans doute pour cela que les forces satanistes aux pouvoirs s'évertuent à attaquer sans répit la Russie et ceux qui la soutiennent. Il n'y a qu'à écouter nos médias, nos hommes politiques pour en prendre conscience.
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