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Le principe de réalité ouzbek

Couverture du livre « Le principe de réalité ouzbek » de Tiphaine Le Gall aux éditions La Manufacture De Livres
Résumé:

«Madame, J'ai bien reçu votre lettre datée du 5 avril m'informant que ma candidature au poste de professeur de français et de philosophie au lycée de Tachkent (Ouzbékistan), en dépit de ses nombreuses qualités, n'avait pas été retenue. J'ai pris acte de vos regrets et de votre respect profond.... Voir plus

«Madame, J'ai bien reçu votre lettre datée du 5 avril m'informant que ma candidature au poste de professeur de français et de philosophie au lycée de Tachkent (Ouzbékistan), en dépit de ses nombreuses qualités, n'avait pas été retenue. J'ai pris acte de vos regrets et de votre respect profond. Je suis cependant moi-même au regret le plus sincère de vous informer que je ne peux accepter votre refus. Ma décision est irrémédiable : je prendrai le poste, il faut que vous en soyez convaincue.» Car il existe certaines circonstances qui imposent qu'une femme d'une trentaine d'années s'embarque avec son mari et ses deux enfants dans l'aventure de l'exil en terres ouzbeks.
Tiphaine Le Gall, dans ce roman épistolaire à une seule voix, nous raconte un rêve d'ailleurs et de renouveau. Au fil de cette lettre inattendue et sensible se dessinent les hésitations et les espoirs d'une jeune femme partagée entre les élans de son coeur et ses doutes, résolue à faire de sa vie un roman.

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Avis (2)

  • Alors, ce livre c’est un peu particulier, j’avoue que je l’ai commencé il y a un mois 1/2, mais je ne sais pas pourquoi, impossible à dire, je n’ai pas accroché. Je l’ai rapidement refermé mais j’avoue : assez frustrée. Il y a 15 jours, je me suis replongée dedans et là je l’ai adoré. J’ai...
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    Alors, ce livre c’est un peu particulier, j’avoue que je l’ai commencé il y a un mois 1/2, mais je ne sais pas pourquoi, impossible à dire, je n’ai pas accroché. Je l’ai rapidement refermé mais j’avoue : assez frustrée. Il y a 15 jours, je me suis replongée dedans et là je l’ai adoré. J’ai beaucoup aimé ce roman épistolaire et philosophique, notamment l’écriture sensible, je dirai même entière, c’est un coup de cœur complètement inattendu.
    L’histoire, c’est une longue lettre qu’envoie une professeur de français et de philosophie au lycée Tachkent en Ouzbékistan pour refuser la lettre de refus qu’elle a reçu pour un poste là-bas. Un emploi d’expatrié pour elle et sa famille, une expérience familiale, une dernière chance pour leur couple et pour se retrouver dans une vie où elle ne se reconnaît plus. Remplie de désillusions notre narratrice voit sa vie lui échapper et l’Ouzbekistan lui paraît être la solution, sa nouvelle chance, son nouveau départ…..
    L’écriture est magnifique, la forme est originale, l’auteure nous pousse à la réflexion sur notre société, sur l’amour, sur la littérature, la famille, sur nos vies, nos désillusions, nos envies, nos aspirations !

    Je suis ravie d’avoir retenté la lecture de ce livre. Je crois encore plus aujourd’hui que certains livres sont des rendez-vous manqué et que ce n’était simplement pas le bon moment et que parfois dans d’autres circonstances on a essayé la lecture et que c’est une très belle découverte et une belle surprise ❤️

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  • Coup de coeur pour ce récit singulier malgré quelques longueurs et redites.
    La forme est originale. le livre déroule une longue lettre de 200 pages adressée par la narratrice professeur agrégée de lettres à Brest à la directrice du lycée français de Tachkent . le style est magnifique. Des...
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    Coup de coeur pour ce récit singulier malgré quelques longueurs et redites.
    La forme est originale. le livre déroule une longue lettre de 200 pages adressée par la narratrice professeur agrégée de lettres à Brest à la directrice du lycée français de Tachkent . le style est magnifique. Des interrogations parsèment ce long monologue, c'est une façon heureuse d'impliquer le lecteur.Les nombreuses références littéraires restent dans une juste mesure, elles sont en cohérence avec l'identité de la narratrice et inscrivent le propos dans l'universel.
    La narratrice n'a pas été affectée en Ouzbékistan contrairement à ce qu'elle espérait. Au début de sa lettre elle exprime avec véhémence son refus d'entériner cette situation.Elle est déterminée à rejoindre avec son compagnon et ses deux enfants Tachkent. Puis le ton change , il lui faut convaincre son interlocutrice,elle entre dans le registre personnel , prend la directrice à témoin et se confie à elle jusqu'à dévoiler sa vie intime.Partir en Ouzbékistan est une nécessité absolue pour sauver son couple et se sauver elle-même par un nouveau projet.
    Le questionnement philosophique sur l'amour fil conducteur du livre est développé de façon intéressante .La narratrice s'interroge sur son couple , l'usure du couple , l'amour ,l'adultère .

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