La navigatrice est en plein Vendée Globe, l'occasion de dévorer cette BD qui raconte son précédent tour du monde !
Dans ce volume qui regroupe « le dépôt central des rebuts » et «les archives du prodigieux et du paranormal », José Carlos Fernandes parcoure une dernière fois les arcanes loufoques et étranges du monde qu'il a créé.
Ces deux derniers tomes conservent la structure des précédents : de petites chroniques de deux pages mettant en scène les personnages habituels de la série, les membres du plus mauvais groupe du monde et leurs concitoyens. Dans une cité rappelant une ville américaine des années 1950, José Carlos Fernandes scrute les petites folies ordinaires des habitants. Obsédés par leurs paranoïas, leurs angoisses nocturnes, leur persistante nostalgie, les personnages, irrémédiablement seuls, tentent de donner un sens à leur vie, de « rentabiliser leurs existences », d'expliquer l'inexplicable. Leur profond désarroi culmine dans le dernier tome avec les « archives du prodigieux et du paranormal » ; les frontières de la réalité s'estompent, des univers parallèles se croisent, le rêve rattrape le monde réel, et l'absurdité de la vie se fait plus tenace.
Le cinquième tome a pour axe principal les tribulations de la poste et les échanges épistollaires des habitants. Des correspondances amoureuses exotiques, ratées ou perdues, aux incongruités des prospectus publicitaires, en passant par les chaînes de lettres et les cours par correspondance, José Carlos Fernandes montre l'influence de ces morceaux de papier dans la vie quotidienne. Le « dépôt central des rebuts », où sont entassés les courriers égarés, symbolise l'absurdité des aléas postaux. L'unique employé prend très à coeur le rôle de ces archives de l'infortune et des missives perdues qui, pour certaines, auraient pu changer le cours d'une vie.
Comme toujours passent dans ce dernier volume divers personnages atteints de surprenantes lubies: un collectionneur de tickets de file d'attente, des nostalgiques capillaires qui démasquent les imposteurs portant des perruques, des critiques écrasés par la culpabilité de briser des carrières d'écrivains.
Cet album clôt une série d'une drôlerie douce amère, qui jusqu'au bout ne manquera pas de réjouir le lecteur par ses nouvelles fantaisies.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
La navigatrice est en plein Vendée Globe, l'occasion de dévorer cette BD qui raconte son précédent tour du monde !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Bird découvre que sa mère n'est autre que la poétesse dissidente Margaret Miu...