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Le pied de mon père

Couverture du livre « Le pied de mon père » de Zoe Valdes aux éditions Gallimard
  • Date de parution :
  • Editeur : Gallimard
  • EAN : 9782070424566
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

«Alma Desamparada songea à son père. Pourquoi était-il allé fourrer sa queue dans la chatte de sa mère ? Pourquoi avoir craché sa sauce dedans ? Pourquoi sa mère avait-elle ouvert les jambes ? Pour l'avoir, elle ? Mettre au monde une crève-la-faim ? [...] Plus d'une fois on lui avait présenté... Voir plus

«Alma Desamparada songea à son père. Pourquoi était-il allé fourrer sa queue dans la chatte de sa mère ? Pourquoi avoir craché sa sauce dedans ? Pourquoi sa mère avait-elle ouvert les jambes ? Pour l'avoir, elle ? Mettre au monde une crève-la-faim ? [...] Plus d'une fois on lui avait présenté tel ou tel type comme étant son père.
- Voilà ton père, ton foutu père, lui avait dit sa mère le jour de ses six ans, alors que son parrain débarquait avec un gâteau trop sucré.
Alma aurait donné n'importe quoi à présent pour une miette d'un gâteau pareil, même rance. Un sirop fruité imaginaire coula dans ses veines fragiles. Il avait été question si souvent de l'identité véritable de ce maudit père. Le coup des poubelles ou du panier abandonné devant la porte, elle n'y croyait plus. Si le type du gâteau était son père, elle s'en foutait purement et simplement.»

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Avis (1)

  • Alma Desamparada, quel joli et triste nom. C’est celui de l’héroïne, en quête de son père qu’elle ne connaît pas.
    La première partie, l’enfance, est écrite à la troisième personne. Ensuite, devenue adulte, elle utilise la première personne.
    C’est un roman fort et dérangeant.
    Il y a...
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    Alma Desamparada, quel joli et triste nom. C’est celui de l’héroïne, en quête de son père qu’elle ne connaît pas.
    La première partie, l’enfance, est écrite à la troisième personne. Ensuite, devenue adulte, elle utilise la première personne.
    C’est un roman fort et dérangeant.
    Il y a certainement une bonne part d’autobiographie dans tout ça. On sent du vécu, on sent la haine du régime politique, l’oppression et la répression, l’amour et la compréhension du peuple cubain, la révolte personnelle, le combat quotidien, l’espoir.
    Quelle misère économique et psychologique ! Superstition, violence, dépravation…
    Les mots sont forts, crus souvent. C’est un mélange permanent de tendresse et de violence.
    Zoé Valdés a vraiment beaucoup à dire, et le dit très bien.

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