Louis Rivière naît à Hendaye en 1921 et s'engage très jeune dans le cercle des Jeunesses communistes. Militant actif, il est arrêté le 22 octobre 1942 ; avant d'être emmené en prison au fort du Hâ, il ramasse un petit caillou, talisman qui l'accompagnera jusqu'au camp de déportation allemand.
Avec beaucoup de retenue, il décrit le camp de Sachsenhausen et Heinkel, la terreur, l'avilissement, la déshumanisation du système concentrationnaire nazi, la mort insensée, l'« ailleurs » qu'il s'évertue à traverser dans une fraternité solidaire qui force le respect.
Mai 1945, sous l'action conjuguée des armées russe et américaine, Berlin est investi, les camps libérés. C'est le retour à la vie !
Documentaliste à la Fédération Nationale de la Résistance nationale de Champigny-sur-Marne, il devient passeur d'Histoire, et s'est dès lors employé toute sa vie à respecter le voeu de Guy Môquet, son ami d'adolescence, qui écrivit sur une planche de la baraque 10 : « Vous qui restez, soyez dignes de nous ! Les vingt-sept qui vont mourir ».
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