Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Le mort sur l'âne

Couverture du livre « Le mort sur l'âne » de Nicolas Cavailles aux éditions Editions Du Sonneur
Résumé:

Au travers de l'épopée nocturne d'un animal des moins exotiques, Nicolas Cavaillès dresse, dans Le Mort sur l'âne, un portrait atypique de l'île Maurice et en raconte l'histoire. Au rythme de la toponymie si particulière des lieux - Curepipe, Trou-d'Eau-Douce, cap Malheureux, Bois aux... Voir plus

Au travers de l'épopée nocturne d'un animal des moins exotiques, Nicolas Cavaillès dresse, dans Le Mort sur l'âne, un portrait atypique de l'île Maurice et en raconte l'histoire. Au rythme de la toponymie si particulière des lieux - Curepipe, Trou-d'Eau-Douce, cap Malheureux, Bois aux Amourettes, Montée-Bois-Puant... -, depuis les hauteurs de l'île jusqu'au littoral - sans plages ni touristes -, ce voyage dans l'intérieur des terres est aussi un voyage dans le temps.
S'inspirant d'un conte du XIXe siècle, Nicolas Cavaillès invoque dans ce récit l'idée paradoxale que la civilisation, dans son effort pour rendre le monde toujours plus « vivable », fait oeuvre de destruction, de mort souvent - le comble, étant le touriste, qui détruit ce qu'il veut « visiter ». Heureusement, quelques exceptions se distinguent : le poète Baudelaire, qui séjourna à Maurice en 1841, et Kaya, figure musicale locale mort en 1999. Tout deux sont les symboles du refus d'un monde policé et du respect d'un monde « sauvage ». L'incarnation de la revanche du chaos sur le langage, cette suprême usurpation du monde - le langage n'ayant rien à nous apprendre puisque l'essentiel se trouve hors de celui-ci.

Donner votre avis