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Le meilleur des jours

Couverture du livre « Le meilleur des jours » de Yassaman Montazami aux éditions Points
  • Date de parution :
  • Editeur : Points
  • EAN : 9782757832967
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Né à Téhéran dans les années 1940, Behrouz est envoyé en France pour poursuivre des études qu'il continue éternellement. Resté à Paris, il participe en 1979 aux événements révolutionnaires d'Iran en faisant de son appartement un camp de réfugiés. Marxiste extravagant, facétieux, généreux, lucide... Voir plus

Né à Téhéran dans les années 1940, Behrouz est envoyé en France pour poursuivre des études qu'il continue éternellement. Resté à Paris, il participe en 1979 aux événements révolutionnaires d'Iran en faisant de son appartement un camp de réfugiés. Marxiste extravagant, facétieux, généreux, lucide et bourré de charme, il fait de sa vie une éternelle comédie. Sa fille, et plus jeune complice, dresse ici le portrait ébouriffant de ce père hors normes.

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Avis (2)

  • Ce livre est un hommage à ce père qu’elle aime tant. Elle nous offre des instantanés de la vie de Behrouz, éternel adolescent riche (ils vivent très bien grâce aux subsides de sa mère) et qui ne travaillera jamais.
    Behrouz, cet homme lunaire, épris de justice, de liberté, généreux, a traversé...
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    Ce livre est un hommage à ce père qu’elle aime tant. Elle nous offre des instantanés de la vie de Behrouz, éternel adolescent riche (ils vivent très bien grâce aux subsides de sa mère) et qui ne travaillera jamais.
    Behrouz, cet homme lunaire, épris de justice, de liberté, généreux, a traversé une époque cruciale, glaciale et dure. Cela aurait mérité d’être plus approfondi, plus creusé, pour en faire un roman plus flamboyant.
    C’est un premier livre avec toutes les maladresses de jeunesse. je suis certaine, au vu de ce que j’ai lu que Yassaman Montazami saura aller plus loin dans un second ouvrage et nous faire découvrir la vie européanisée d’une certaine couche sociale sous le règne du Shah, l’arrivée de Khomeiny…..
    Ce fut un bon moment de lecture, ces instantanés m’ont tantôt fait sourire, tantôt agacée, d’autres fois touchée.

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  • C'est un très beau portrait d'un homme très attachant. Procrastinateur hors pair voire pire, car comme chacun le sait, le procrastinateur est celui qui remet toujours au lendemain ; lui, il faisait mieux, il ne faisait pas. La devise de feu mon papa à moi (qu'il n'a pas pu, à son grand regret,...
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    C'est un très beau portrait d'un homme très attachant. Procrastinateur hors pair voire pire, car comme chacun le sait, le procrastinateur est celui qui remet toujours au lendemain ; lui, il faisait mieux, il ne faisait pas. La devise de feu mon papa à moi (qu'il n'a pas pu, à son grand regret, suffisamment expérimenter) et qui colle parfaitement à Behrouz était : "Ne fais jamais aujourd'hui, ce qu'un autre pourra faire à ta place demain." Pas mal, n'est-il pas ? Je tente modestement de parvenir à l'appliquer. J'y réussis parfois.
    La comparaison s'arrête ici, car Behrouz était un intellectuel pur, un théoricien qui accueillait chez lui, à Paris, des réfugiés iraniens de toute sorte (mon papa était un ancien instituteur devenu ouvrier par les aléas de la vie). Entre autres, une fanatique d'Autant en emporte le vent, femme d'un colonel en prison qui est tellement naïve et pas en phase avec la vraie vie, elle qui a vécu dans un monde irréel baigné d'argent, qui est à son insu très drôle lorsqu'elle est au sommet de sa réussite sociale, puis qui devient touchante lorsqu'elle est au fond du trou, exilée politique.
    Yassaman Montazami a grandi avec des personnages hors norme autour d'elle, sa mère par exemple, "Zâhra [qui] présentait cette singularité de n'être pas concernée par le sentiment amoureux, comme si la nature l'en avait préservée. A l'instar de ces êtres auxquels il manque certains chromosomes, l'hérédité l'avait privée des gênes de l'attachement. Aussi les hommes ne l'intéressaient-ils pas plus que les insectes volants dont elle eût suivi du regard les circonvolutions aériennes, avant que de les chasser d'un revers de la main, agacée qu'ils tournoient autour d'elle. Son coeur était une mer étale, que la houle d'aucune passion ne troublerait jamais." (p.26)
    Très bien écrit, ce texte oscille entre la tendresse, l'amour d'une fille envers son père, la drôlerie de celui-ci qui ne recule devant aucune fanfaronnerie dût-elle lui coûter cher. Un portrait d'un homme qu'on aimerait rencontrer. Romancé comme le dit l'auteure dans une vidéo (clic). Mais tous les livres écrits sur les parents ne le sont-ils pas, vus par le prisme de l'enfant ? Un exercice classique, pas toujours maîtrisé par tous. Yassaman Montazani s'en sort très joliment grâce à son écriture et à son sujet particulièrement apte à être dans un roman, et grâce à la construction de son livre, en petits chapitres qui alternent les derniers moments de la vie de Behrouz et ses instants précédents. De la naissance à la mort, sans être pesant. Au contraire.

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