Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !
« Il n'a pas crié. Ils ne crient jamais. » Certains secrets, pourtant bien gardés, s'avèrent parfois trop lourds à porter...
Quand des disparitions d'enfants et des meurtres sanglants se multiplient dans un petit village de montagne sans histoire, une vieille légende nimbée de soufre ressurgit... Diligentés par leurs services respectifs, le commandant Guardiano et le capitaine de gendarmerie De Rolan sont contraints d'unir leurs forces pour découvrir la vérité.
L’auteur ne manque décidément pas d’imagination et nous entraîne à travers une intrigue franchement machiavélique et particulièrement bien ficelée. Happé dès les premières lignes, le lecteur ne se voit accorder aucun répit et se retrouve ainsi en proie à une atmosphère oppressante et malsaine, baladé qu’il est au gré des révélations de la première à la dernière ligne.
Soumis à un suspense qui ne cesse de grimper aux côtés de personnages fort bien travaillés et croqués avec beaucoup de caractère, que l’on se plaît sans délai à côtoyer, le lecteur ne cesse plus de faire défiler les pages comme on dévoile ses cartes à l’abattage, avide que l’on est de savoir si c’est du bluff ou une quinte flush… Mais celle-ci est royale s’il vous plaît !
Une fois encore la plume est fluide, attrayante et addictive, le style vif et soigné, pour une lecture prenante et saisissante, teintée d’humour sans être dénuée d’émotions, d’autant plus rythmée qu’elle est servie par des chapitres courts.
(Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2021/08/chroniques-2021-le-mangeur-dames-dalexis-laipsker.html)
Depuis son entrée fracassante dans le monde de la littérature au début du siècle, le thriller français ne cesse d’agrandir sa famille. D’ailleurs, chaque année est pour moi l’occasion de découvrir un nouveau membre. Cette fois-ci, c’est le tour d’Alexis Laipsker, dont le premier roman n’était pas passé inaperçu.
Dans un lieu isolé et glacial, deux enquêteurs se retrouvent face à une succession de meurtres macabres et mystérieux. La nature des crimes et les croyances qu’ils déclenchent, engendrent une atmosphère plutôt malsaine. A chaque scène, on est confronté à de nouvelles révélations qui accentuent la dramaturgie de l’enquête. On est dans le noir et on y reste.
Pour ce qui est de la narration, autant vous dire tout de suite, cet auteur n’y va pas par quatre chemins. Le lecteur entre dans l’action sans préliminaires. Le contact avec les personnages se fait rapidement et l’ambiance est vite posée. Il n’essaye pas de d’approfondir le sujet et préfère se concentrer sur l’action. Son mot d’ordre est l’efficacité.
Bercé par une plume simple et agréable, le rythme ne faiblit jamais. Les courts chapitres et les pages défilent pendant que le suspense monte. Je ne me suis pas ennuyé une seconde. Le scénario est parfaitement ficelé et le final déroutant est la hauteur de la tension du livre.
Le premier contact avec cet auteur a donc été une réussite totale. Comme une gourmandise, je l’ai presque dévoré d’un trait, sans vraiment prendre le temps de respirer. « Le mangeur d’âmes » possède toutes les qualités d’un bon one-shot, mais si Alexis Laipsker avait dans l’idée de continuer avec Elisabeth, ce ne serait pas de refus ! J’ai pris un plaisir malsain à me plonger dans cette aventure machiavélique à ses côtés.
https://leslivresdek79.wordpress.com/2021/04/01/640-alexis-laipsker-le-mangeur-dames/
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Faites votre choix parmi les 20 romans en lice !
Tentez vite votre chance pour gagner l'une des 15 bandes dessinées sélectionnées par le jury