En 1500, à Marche-en-Famenne, ville fortifiée du Nord, Thomas est imagier et sculpteur. Si son destin, au côté d'Isabelle, semble placé sous les meilleurs auspices, c'est sans compter avec Jehan, l'ami d'enfance, le sculpteur rival, prêt à tout pour briller.
Poussé par les épreuves, jeté sur les chemins de la renaissance, de Metz à Chaource, Thomas s'affranchira-t-il de ses liens et trouvera-t-il au bout de sa quête le trésor caché en lui ?
Derrière le plomb de nos vies, se cache l'or.
Il est des livres qui délivrent. Le maître de Waha, touchante évocation de la Passion, est de ceux-là.
Je m'attendais à une lecture passionnante au vu du 4e de couverture, d'autant plus que j'ai vécu dans la ville où se déroule le roman.
Une histoire prometteuse que celle de ce maître sculpteur de la fin du moyen-âge, mais desservie par un style à ce point ampoulé que j'ai sauté des passages. Images à foison, mais pas toujours de bon aloi, réflexions métaphysiques totalement déplacées pour l'époque du livre, bref, une grosse déception stylistique.
J'ai même eu à plusieurs reprises le sentiment que ce livre avait été écrit à 4 mains, tant certaines parties étaient lourdes et difficiles à lire, d'autres plus agréables, mais aussi plus courtes.
J'aurais aimé plus suivre Thomas dans ses aventures, trop souvent survolées, que dans ses pensées pas crédibles pour deux sous vu l'époque.
Dommage, un roman à remettre sur le métier, comme le ferait un maître sculpteur consciencieux insatisfait de son résultat. J'aimerais donner une note de 2 pour le style et 3 pour l'histoire, mais bon, je fais une moyenne à la hausse.
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