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Le mahabarat et le bhagavat du colonel de polier

Couverture du livre « Le mahabarat et le bhagavat du colonel de polier » de Georges Dumézil aux éditions Gallimard
Résumé:

Au milieu du XVIIIe siècle, un jeune Suisse de Lausanne, descendant de huguenots, abandonne ses études et part pour Calcutta. Il prend du service dans l'armée de la Compagnie anglaise. Pendant plus de trente ans, il connaît beaucoup d'aventures. Sur la fin de son contrat, de la bouche d'un... Voir plus

Au milieu du XVIIIe siècle, un jeune Suisse de Lausanne, descendant de huguenots, abandonne ses études et part pour Calcutta. Il prend du service dans l'armée de la Compagnie anglaise. Pendant plus de trente ans, il connaît beaucoup d'aventures. Sur la fin de son contrat, de la bouche d'un pandit fort instruit, il s'informe de la religion et des grandes épopées. Rentré en Europe, il s'enthousiasme pour la Révolution française et s'installe aux environs d'Avignon - où il sera assassiné lors des troubles du Directoire. En quittant Lausanne, il a laissé à la chanoinesse de Polier, sa cousine, les liasses des notes qu'il a prises sous la dictée de son maître. En 1809 seulement, elle en tire une Mythologie des lndous dont le principal mérite est de contenir un précis détaillé des trois grands poèmes, le Râmâyana, le Mahâbhârata, le Bhâgavata Purâna, ces deux derniers étant étroitement imbriqués l'un dans l'autre. Ce livre a été dédaigné des indianistes, ignoré du public lettré depuis près de deux cents ans, alors qu'il aurait fourni une magnifique matière à La Légende des siècles. Georges Dumézil republie ici les chapitres où sont résumés les deux derniers poèmes. Le Mahabarat du colonel et de la chanoinesse n'est pas toujours conforme aux originaux sanscrits, sans qu'on puisse parler d'authentiques variantes, mais intelligemment construit, agréablement écrit, il en conserve l'essentiel. Il se lit comme un roman d'aventures du XVIIIe siècle. Il ne s'agit pas ici d'un travail scientifique, mais d'une réparation littéraire envers un de ces pionniers de l'orientalisme, maniant le pistolet et la plume, dont Anquetil du Perron n'est que l'exemple le plus connu.

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