Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Je voulais que la parole soit du sang qui détermine le conduit des veines.
Je voulais que la parole puisse établir le lien entre l'esprit, l'imagination, et l'acte.
Que la parole soit la seule chose qui ne se déteint pas à l'ombre des saisons ou à la lumière des équinoxes. (ou «déteigne» ?) Que la parole reste une promesse Et qui jamais ne se retire.
Quelque chose d'infranchissable.
Un bouillon sauvage de sens, Pour qu'il n'y en ai pas un, de sens («qu'un ?») Mais que la parole soit le bouillon, simplement le bouillon des essences.
Voilà pourquoi suis venu au théâtre. («je suis» ?) « Des films. Et il y avait de tout. Absolument tout. Papa était un homme complet. Achevé. Un grand amateur de kung-fu. Il me disait : « Adé, toi, je t'enverrai en Chine pour aller apprendre le kung-fu au temple Shaolin. Et à ton retour, au Congo, après que tu auras rapporté tes cinq dan de kung-fu et une ceinture noire, je te produirai, moi ton père, au cinéma. On fera des films de kung-fu, ici au Congo. » Mais mon père est mort. Et je n'ai jamais été en Chine. Je n'ai pas appris le kung-fu. Je n'ai jamais joué dans un film. Je suis devenu comédien, et je joue au théâtre. C'est ça mon kung-fu. C'est ça mon cinoche. Le théâtre. Oui c'est là que je fais mon kung-fu ».
D. Niangouna
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