Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
On connaît l'effet dévastateur d'une mort imminente reçue en pleine santé et les réactions qu'elle suscite.
Elle devrait produire un effet totalement différent auprès des délirants parce que dans le délire « on est déjà mort sans avoir dû mourir ». Les derniers soubresauts de vie à l'asile de Lucques en 1978 montrent une réalité moins schématique à travers la réaction des protagonistes. D'un côté, la résistance politique et syndicale en défense de l'« emploi » mais aussi le sabotage des soins y compris les tentatives d'incendie du service des femmes.
De l'autre, Berni ne pouvant plus réaliser son « ordre du monde » disparaît dans les eaux du Serchio. Il y a aussi Gori, traîné encore une fois par son beau-frère au Casino et ramené par la force publique. Le petit monde de l'asile de Lucques avec ses angoisses et ses soubresauts paraît ainsi une métaphore de la vie.
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