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Le grand retournement ; bagdad-beyrouth

Couverture du livre « Le grand retournement ; bagdad-beyrouth » de Richard Labeviere aux éditions Seuil
  • Date de parution :
  • Editeur : Seuil
  • EAN : 9782020884068
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Le 14 février 2003, Dominique de Villepin, au nom de la France, s'oppose aux Etats-Unis et à une nouvelle guerre en Irak. En février 2005, la réconciliation entre Jacques Chirac et Georges Bush est officialisée lors d'un dîner à Bruxelles. Sur la guerre contre le terrorisme, la lutte contre le... Voir plus

Le 14 février 2003, Dominique de Villepin, au nom de la France, s'oppose aux Etats-Unis et à une nouvelle guerre en Irak. En février 2005, la réconciliation entre Jacques Chirac et Georges Bush est officialisée lors d'un dîner à Bruxelles. Sur la guerre contre le terrorisme, la lutte contre le financement du terrorisme, la bombe iranienne, Paris rentre dans le rang transatlantique dans les plus mauvaises conditions. C'est le grand reniement. Washington entend prendre le contrôle du grand Moyen-Orient, un arc de vingt-sept pays qui s'étend des côtes de la Mauritanie aux confins du Pakistan. Le bras armé de ce grand dessein, l'OTAN, prétendant devenir une organisation globale apte à « exporter la liberté ». Or cette orwellisation du monde détruit les indépendances et les souverainetés nationales, tandis que bavures, tortures et mensonges d'Etat se multiplient au rythme d'une propagande digne d'un Gobbels. En 2006, un ambassadeur proche de l'Elysée fait ce constat : « Après Jacques Chirac l'influence de la France deviendra résiduelle, voire insignifiante, parce que la nouvelle génération de dirigeants entretient moins de relations internationales personnelles, parce que l'Europe continuera à s'élargir en marché économique et que les crises comme celle de l'Iran et l'affirmation de la Chine comme grande puissance vont refonder le concept d'Occident à travers l'OTAN et renforcer la relation euroatlantique, au détriment de l'Union européenne. » Sa conclusion est sans appel : « La politique d'indépendance de la France telle que l'a voulue le Général de Gaulle est morte et bien morte. Mais nous ne pourrons l'avouer qu'après les élections de mars 2007.»

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