Gagnez "Le grand marin" ce récit exaltant d’un fascinant voyage !
Une femme rêvait de partir. De prendre le large. Après un long voyage, elle arrive à Kodiak (Alaska). Tout de suite, elle sait : à bord d'un de ces bateaux qui s'en vont pêcher la morue noire, le crabe et le flétan, il y a une place pour elle. Dormir à même le sol, supporter l'humidité permanente et le sel qui ronge la peau, la fatigue, la peur, les blessures... C'est la découverte d'une existence âpre et rude, un apprentissage effrayant qui se doit de passer par le sang.
Et puis, il y a les hommes. A terre, elle partage leur vie, en camarade. Traîne dans les bars. En attendant de rembarquer. C'est alors qu'elle rencontre le Grand Marin.
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Dans les coulisses du jury
Visionnez le replay de la soirée de lecture des cinq romans finalistes du Prix Orange du Livre
Le nom du lauréat sera annoncé le 9 juin
Un grand roman d'aventures vécues. On ne peut inventer des conditions de vie aussi difficiles. On découvre vraiment le métier de MARIN, conditions extrêmes, et l'on ne mangera plus de poisson de la même façon. J'aurai toujours une pensée pour ce monde à part, ce monde qui fait rêver malgré tout. Le monde marin qui rappelle les hommes qui sont désoeuvrés dès qu'ils posent le pied sur la terre ferme. L'écriture est fluide. On est vraiment baigné tant au sens propre qu'au sens figuré dans ce monde à part, dans ce monde de rêves, mais quelle dure réalité que les mers et les océans.
Vraiment une belle lecture.
Tell me a story...
Au grand marin, Lili pourrait raconter la France. La fuite. Partir pour respirer. Pour ne pas crever, d'ennui, le sien et celui des autres. Mais partir. Comme on ne sait plus faire autrement. Reprendre son souffle, partout, espérer les grands espaces, le bout de tous les bouts du monde. Sauter dans le vide. A l'eau. Mais oser. Mais risquer.
Rejoindre l'Alaska.
Au grand marin, Lili pourrait le bercer de ce qu'il sait déjà. le tangage du Rebel, bateau de pêche où ils se rencontrent. Les embruns, le froid, la folie de survivre, pour rien ou presque rien, la bière au port, l'amitié au milieu des gueulantes viriles, tu dors, reveille-toi Lili !
Gagner leur confiance.
Offrir la sienne aussi.
Le respect qu'on n'attend plus, parce que, quoi, on est une femme, un petit corps chétif, une brindille qui tient debout quand même, tant pis pour le gros grain !
Et comment vivre sans eux après, quand on a connu l'entraide, l'épuisement, les côtes cassées et les plaies empoisonnées ?
Tell me a story...
Au grand marin, elle pourrait lui dire l'amour. Qui vient brutalement. Qu'on pressent, qu'on devine, violent, sans pouvoir encore le nommer. Et puis l'océan. Les nuits à même le sol. La vie à même la peau.
Ce grand marin, cet homme si puissant sur mer, si fragile sans ses jambes de marin, cet homme n'est qu'une métaphore. Si douce et cruelle.
Voilà ce qu'elle dirait, Lili.
Avec une économie de mots. Précis, maîtrisés.
Ce livre m'a coupé le souffle.
De beauté. de sensibilité. de justesse.
L'Alaska ? Quand elle veut.
Certains poèmes n'en ont pas l'air...
une écriture impressionnante, un voyage impossible. un monde très dur mais on sent tout de suite que c'est du vécu. La pêche à la morue ou au flétan, les conditions sur les bateaux, les retours a quai, la recherche d'un nouvel engagement. Seule femme au milieu des hommes tous plus paumé les uns que les autres. Bien sûr l'alcool est omniprésent comme seule distraction a terre, boire sa paye et repartir. Un jour elle rencontre le grand marin, un homme perdu mais l'amour.....
Long, lent et répétitif ce livre, mais peut être cela était-il nécessaire pour comprendre l'entêtement de l'auteur à tracé sa voie parmi les marins.
il est difficile de plonger dans cet univers de la pêche en Alaska avec ses termes techniques et ses paysages froids et ardus ; cependant l 'auteure nous entraîne avec elle sur un bateau et l'on souffre avec elle des conditions de travail inhumaines supportées par ces pêcheurs qui sont presque tous des hommes pour ramener la morue ou le fletan . c'est une quête plus ou moins autobiographique de l heroine d'aller au bout du bout de quoi ? Ces personnages sont tous cabossés par la vie et atterrissent à kodiak pour s'y noyer dans la mer ou l'alcool ou la drogue en attendant de trouver un bateau.
"Le grand marin" raconte l'histoire d'une française, Lili qui fait le choix de tout quitter pour aller pêcher au bout du monde (en Alaska) et de sa rencontre avec le grand marin.
Elle va être confrontée à un monde d'hommes où elle devra faire sa place, gagner la confiance des pêcheurs et se faire respecter.
L'auteure dresse le portrait d'une femme combattante, courageuse qui n'abandonne pas malgré la fatigue et les blessures. Ce livre est aussi le récit de la solitude, de l'errance et de l'alcool.
Le style de Catherine Poulain est incisif, les phrases sont courtes ce qui donne du rythme au récit. J'ai trouvé cela très plaisant.
Les descriptions de la mer, des bateaux et de la pêche sont très détaillées et réalistes. J'ai eu un peu de mal au début avec le vocabulaire qui ne m'est pas familier. Certes, il y a un lexique à la fin du livre mais j'ai trouvé un peu fastidieux de devoir souvent s'y reporter.
J'ai eu du mal à m'imaginer certaines scènes de pêche ne connaissant pas le matériel et le fonctionnement du bateau.
Je suis un peu mitigée à la lecture de ce roman. Je pense que s'il n'avait pas gagné ces nombreux prix, je n'aurais pas été attirée par celui-ci, car le thème ne me parle pas spécialement. Suite à de nombreux avis très positifs, j'ai voulu sortir de ma zone de confort. On sent que l'auteure connaît son sujet puisqu'elle a elle même pêché en Alaska.
Je pense que pour les lecteurs qui se passionnent pour ce genre du récit, c'est un bon roman. Je n'ai pas grand chose à reprocher à ce livre mais il n'a pas réussi à m'emballer. J'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs.
En résumé, un livre dépaysant qui se lit bien mais qui ne me marquera pas.
Lili, femme française solitaire éprise de liberté, veut aller pêcher en Alaska. Elle voudrait qu'un bateau l'adopte (et aussi son équipage).
Arrivée à Kodiak, île-port de pêche d'Alaska, elle est embauchée sur le Rebel, "plus noir que la nuit la plus sombre" où "les hommes à bord y étaient rudes et larges".
Privée de couchette à son arrivée à cause se son statut de "greenhorn" (bleu / vert / au sens novice) , elle est aussi apeurée par les cris de ces hommes "rudes et forts". Mais elle fait peu à peu sa place parmi l'équipage au prix de souffrances qu'elle estime nécessaires pour être des leurs.
Les descriptions des conditions de travail, particulièrement rudes -à cause des éléments, de la mer impétueuse, de l'humidité qui s'infiltre partout et des risques du métier, du matériel usé et fragilisé- sont tellement réalistes qu'on résiste avec eux tel un membre de la horde du contrevent dans le roman de Damasio.
Qu'est ce que ces pêcheurs cherchent à oublier ou à trouver dans cet abandon au travail mais aussi dans l'alcool qui coule à flot à quai?
Les mouettes et autres oiseaux des mers accompagnent Lili dans ses déplacements et dans les moments de calme. On sent le désir de liberté à travers leur évocation. Lili part mais elle pourrait aussi vouloir voler.
Elle mange du pop corn et boit des bières ou de la vodka.
Lili fait confiance à son intuition, elle se laisse porter et reste éprise de liberté même amoureuse.
Parce qu'il existe le grand marin, cet homme lion qui porte une crinière. Il l'impressionne et l'intimide ce pêcheur de palangrier expérimenté. Il l'attire aussi et finit par l'apprivoiser. Mais il ne la privera pas de sa liberté.
J'ai plongé dans cet univers marin assez rapidement mais avec quelques difficultés. Il m'a bien fallu quelques dizaines de pages pour me faire à tout ce vocabulaire technique et le glossaire en fin de roman me fut d'une grande aide.
Lili est une jeune femme émouvante et pour laquelle on se prend facilement d'empathie. A travers ce personnage d'une grande humilité et humanité, on découvre des vies d'hommes faites de misère et d'alcool. La douce puissance de Catherine Poulain est de raconter tous ces personnages en retirant le filtre du jugement social : ceux qui sont habituellement vus comme des marginaux sont des hommes certes malheureux mais presque ordinaires.
J'ai été particulièrement impressionnée par les scènes de pêche, dont le récit relève presque du récit d'aventure. Le roman est très bien dosé puisqu'à cela s'ajoute une histoire d'amour racontée avec beaucoup de délicatesse.
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