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Le Fou avait juré de ne jamais remettre les pieds sur l'île où vivent les Serviteurs, une secte de la pire espèce. Mais Abeille, la fille de Fitz, est tombée entre leurs mains, et quoique les deux hommes ne nourrissent plus aucun espoir à son sujet, ils sont bien décidés à passer par le fil de l'épée tout Serviteur qui se dresserait sur leur chemin. Pourtant, la jeune femme est bel et bien en vie, et elle ne manque ni de ressource ni de volonté.
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--- Mais par où commencer ? ---
Comme chaque tome de L'Assassin royal, celui-ci est époustouflant ! L'intrigue est savamment dosée, avec suffisamment de moments forts pour tenir le lecteur en haleine. D'ailleurs, l'alternance des points de vue y est pour beaucoup. Alors que je suivais les péripéties d'Abeille, j'étais presque frustrée de rejoindre Fitz au chapitre suivant… avant d'oublier bien vite ce sentiment pour me plonger dans son quotidien. Bref, j'étais tiraillée, tellement je voulais savoir ce qui se passait des deux côtés !
--- L'intrigue ne s'essouffle pas, malgré le nombre important de volets ---
C'était un peu ma crainte initiale, surtout que l'auteure aime prendre son temps. Je redoutais donc quelques longueurs comme ce fut le cas dans le soldat chamane, voire même un relâchement de mon intérêt pour cette histoire. Mais non ! le scénario est très bien ficelé, enrichi par des univers qui se croisent, se rencontrent. En effet, dans Sur les rives de l'Art, nous retrouvons les protagonistes d'une autre série – avec des dragons ! – que j'ai dévorée il y a quelque temps : Les Cités des Anciens.
Bon, j'avoue que je me suis un peu perdue dans la multitude de personnages, la faute à une autre saga encore que je n'ai pas pris le temps de lire, Les Aventuriers de la Mer – ça viendra, ne vous inquiétez pas ! Et oui, je sais qu'une partie de son intrigue est révélée dans Le Fou et l'Assassin, mais c'est trop tard pour revenir en arrière. J'attendrai simplement quelque temps avant de me lancer, laissant les détails se perdre dans les tréfonds de ma mémoire.
Quoi qu'il en soit, cela ne m'a pas freinée dans ma découverte de ce cinquième tome.
--- Robin Hobb n'a jamais fait dans la rapidité… ---
…ce qui lui permet d'approfondir chaque aspect de l'histoire : ses personnages, les relations qu'ils entretiennent entre eux, les intrigues annexes, la tension ambiante qui règne en maître, etc. Alors, certes, les plus pressés regretteront peut-être une action plus présente, mais personnellement, je suis comblée. Son style me convient parfaitement !
Et je me dois de souligner que tout tient parfaitement la route, ce qui n'était pas gagné au vu de la complexité des univers qu'elle a créés. La preuve, s'il en fallait une, que l'auteure maîtrise complètement ses récits.
--- Une fin intermédiaire ---
Je ne dirai rien à ce propos, puisque ce n'est pas un véritable dénouement. Mais je commence à me faire à cette manie des éditions Pygmalion de diviser en deux chaque numéro de la version originale – ça évite les gros pavés, c'est sûr, même si je pense que c'est avant tout pour des raisons financières.
Quoi qu'il en soit, j'ai fait attention à lire Sur les rives de l'Art peu avant la sortie du dernier volet, le destin de l'Assassin, que j'ai hâte de découvrir malgré quelques appréhensions. Et oui, après ça sera définitivement terminé ! Enfin, qui sait ? Robin Hobb nous surprendra peut-être…
Oh qu’est-ce qu’elle m’énerve cette Robin Hobb !
Une semaine que je suis sur son bouquin.
En plus un gros bouquin pas pratique à lire au lit.
Deux cents pages de rappel des précédents. C’est long ! Malgré ça je n’ai pas remis tout le monde en place. A part Fitz, le Fou et Abeille, j’avais oublié bien des gens depuis plus d’un an que j’ai lu le précédent.
Cent pages où l’on se dit que ça va enfin démarrer
Et enfin, vers la page 300, ça y est, ça part.
Oui mais alors, elle nous embrouille avec des tas d’histoires de vivenefs caractériels et de dragons.
Des chapitres consacrés à Fitz
Des chapitres consacrés à Abeille
Tout ça pour arriver à la page 526, l’ultime, et réaliser qu’en fait, on n’a pas avancé d’un pouce.
Le pire c’est que je me précipiterai sur le suivant !
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