A la faveur d'un dialogue sculpté par deux personnalités aux angles d'observation spécifiques, mais complémentaires, PLANTON, ancien fonctionnaire, et CADRE, qui vient de connaître le service public, nous confirment qu'assurément l'intention du dialogue semble toujours être celle d'une genèse réciproque. Ce dialogue, plus qu'il ne communique des idées, les génère en effet pour soutenir une remise en cause factuelle du fonctionnement sclérosé de l'administration publique. Par cette mise en exergue de quelques maux qui minent ce « milieu des cols blancs », les deux personnages s'accordent naturellement sur la faible capacité des règles déontologiques actuelles et réaffirment par conséquent l'impératif d'un nouvel archétype d'un fonctionnaire dont l'énergie, la créativité et l'intelligence peuvent favoriser durablement la performance administrative.
Au fil de la discussion, les phrases et les idées se dévoilent, dessinées à l'encre d'une éthique administrative, nouvelle et structurée par une « métadéontologie » faite de vertus spécifiques telles que : « l'Espéthique » du lieu de travail. En cultivant les différentes vertus qui sont proposées dans cet ouvrage, l'agent de l'Etat peut devenir un fonctionnaire écologique, le seul agent professionnellement conscient et capable de glorifier la compétence dans un service public qui peut s'auto-entretenir, se renouveler et satisfaire convenablement aux exigences de performance, d'intérêt général et d'impartialité.
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